"Engie se recentre sur les renouvelables et les infrastructures", affirme Catherine MacGregor, sa directrice générale
Catherine MacGregor, la nouvelle directrice générale d’Engie, explique comment le groupe aborde son changement de taille, de périmètre et de priorités.
L'Usine Nouvelle - Qu’est-ce qui vous a frappée en arrivant chez Engie ?
Catherine MacGregor - Le plus marquant, c’est l’engagement des équipes. Lors de l’une de mes visites sur le terrain, un responsable commercial m’a expliqué que sa motivation chaque matin était « de changer le futur ». Cet engagement, cette volonté d’avoir un impact de long terme sur la société, est représentatif de la culture d’Engie.
Engie se recentre et se scinde en deux. La stratégie d’Isabelle Kocher de constituer un leader de la transition énergétique était-elle trop ambitieuse ?
Bien au contraire ! La transition énergétique est inscrite dans nos statuts. Elle est la boussole d’Engie. Mais nous nous recentrons sur nos métiers cœurs que sont les énergies renouvelables et les infrastructures, en particulier décentralisées. Nous nous réaffirmons également comme un acteur gazier avec une ambition de verdir le gaz, avec le biométhane et surtout l’hydrogène. Et nous nous concentrons sur des axes de croissance sur lesquels nous pouvons apporter de la valeur industrielle : les renouvelables, les solutions énergétiques et les gaz verts. Pour cela, nous avons présenté une simplification du groupe en termes de périmètre d’activité, d’empreinte géographique et d’organisation, tout en renforçant notre culture de la performance. L’organisation en vingt-cinq business units rendait notamment compliqués la définition et le suivi de ces priorités. Nous passons donc à quatre « global business units ». Nous aurons une allocation des capitaux disciplinée pour répondre aux priorités de croissance définies. Parce que l’on ne peut pas tout faire. Parce que l’on ne sait pas tout faire. [...]
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