Engie fera de nouvelles annonces "très bientôt" concernant son plan de cession d'actifs
Interrogée par BFMTV, en marge du Forum économique de Davos, Isabelle Kocher, la directrice générale d'Engie a évoqué jeudi soir des annonces de cession d'actifs pour février ou mars prochain. En février 2016, le groupe énergétique a lancé un vaste plan de désinvestissement de 15 milliards d'euros qui devrait se dérouler sur trois ans.
"Notre business model est largement passé du côté des économies d'énergies et plus seulement celui de producteur d'énergie", a déclaré Isabelle Kocher, interviewée par BFMTV lors du forum de Davos jeudi soir, pour illustrer le plan de transformation du groupe dont elle a pris la tête au mois de mai dernier. Ce plan engagé par Engie en février 2016 est prévu pour s'étaler sur une période de trois ans. Il vise à réorienter le groupe énergétique français sur "le futur de l'énergie": le gaz, les renouvelables, et les services. Pour Engie, le future du monde de l'énergie va être décarboné, il va être décentralisé en partie, et il va être digitalisé, a rappelé la numéro 1 du groupe.
C'est dans cet état d'esprit, que l'entreprise a donc annoncé un plan de cession d'actifs important de 15 milliards d'euros, notamment la cession de centrales au charbon. Un programme de désinvestissement qui englobe 20 % des activités d'Engie actuellement : "la production d'électricité à partir de charbon et la production amont de pétrole", a indiqué Isabelle Kocher. Aujourd'hui, la moitié du programme a été réalisée, a-t-elle précisé, avant d'ajouter "on pourrait annoncer encore quelques petites choses concernant des cessions en février ou mars".
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Leader de la transition énergétique
La stratégie d'Engie dévoilée l'année dernière vise ainsi à faire de ce groupe présent dans plus de 70 pays dans le monde de devenir le "leader de la transition énergétique". L'idée sera de réinvestir le cash-flow généré par ce programme de cession, pour les réinvestir dans les trois métiers gaz, renouvelables, services.
Interrogée par ailleurs sur la politique énergétique de Donald Trump, qui doit être investi 45e président des États-Unis ce vendredi, Isabelle Kocher a déclaré : "je ne pense pas qu'élection de Donald Trump puisse mettre un coup d'arrêt à la transition énergétique". Ajoutant que même si le pays sortait de l'Accord de Paris, "la transition est portée par des acteurs qui ne sont pas majoritairement des États". À propos des rumeurs de rachat de Suez par Engie, elle a en outre affirmé "pour l'instant nous sommes très contents comme ça".
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