Engie espère vaincre la résistance aux énergies renouvelables avec un label
La dirigeante d'Engie, Catherine MacGregor, a présenté un label conçu avec Bureau Veritas pour encadrer sa démarche d’implantation des renouvelables dans les territoires. La méthanisation n'est pour l'instant pas concernée.
Engie a un problème en France. Leader en France dans le solaire et l’éolien terrestre, avec respectivement 1,2 GW et 2,8 GW de capacités installées fin 2021, le groupe est confronté à une forte résistance à l’implantation de nouveaux parcs dans les territoires. Or, les renouvelables sont un des deux piliers de sa stratégie, avec les infrastructures. Engie vise 80 GW de capacité en 2030 dans le monde, contre 34 GW aujourd'hui, hydrolien (52%) compris, dans le monde. Pour les atteindre, l’opérateur mise sur l’éolien en mer, qui ne représente que 1% de son parc aujourd'hui. Quatre pays sont visés en priorité : le Brésil, le Chili, les États-Unis et la France. Engie va consacrer 45% ses investissements de croissance à cette solution.
Problème : le débat sur les renouvelables ne faiblit pas en France. Et Engie - qui « a implanté sa première éolienne en France il y a 30 ans », rappelle sa directrice générale Catherine MacGregor - a été plusieurs fois mis en cause sur ses méthodes passées dans l’implantation de projets renouvelables. L'entreprise se voudrait donc aujourd'hui exemplaire.
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