Energie marine : Neopolia remporte un premier contrat présérie avec Alstom
Des industriels du groupement Neopolia (Loire-Atlantique) ont annoncé avoir remporté un premier contrat avec Alstom pour la réalisation de cinq berceaux de transport des nacelles de l’une des plus grandes éoliennes offshore au monde, l’Haliade 150. Un contrat qui confirme le dynamisme de l’industrie française dans les énergies marines renouvelables (EMR), alors que se tient à Nantes le salon Thétis EMR du 20 au 21 mai.
Elles avaient été inaugurées en décembre dernier par le Premier ministre Manuel Valls comme modèle de la transition énergétique en marche dans notre pays. Les deux premières usines d’éoliennes offshore de France, situées à Montoir-de-Bretagne (Pays de la Loire) semblent passer à la vitesse supérieure. En effet, Alstom y développe un process d’assemblage usine et d’installation en mer des nacelles de l’Haliade 150, une super éolienne de quelque 150 mètres de haut. Le géant français, qui mise sur son activité énergies renouvelables, vient de confier la réalisation d’une présérie de cinq berceaux de transport à un groupement d’industriels de Neopolia EMR, pour l’assemblage et le transport des nacelles de l’éolienne aux dimensions hors-norme.
Neopolia EMR est un groupement de 85 entreprises qui unissent leurs savoir-faire pour répondre de façon innovante aux besoins du marché des Energies Marines Renouvelables et proposer des solutions globales pour les infrastructures et les équipements offshores. Le réseau Neopolia, qui regroupe cinq activités (Marine, Aerospace, Oil&Gas, EMR et Rail), fédère 180 entreprises industrielles en Pays de la Loire et représente 13 000 emplois pour un chiffre d’affaires global cumulé de 1,2 milliard d’euros. Avec ce contrat Neopolia, qui bénéficie du soutien de la puissance publique locale, démontre l’efficacité du bassin d’activité du port de Saint-Nazaire quant à l’introduction de l’industrie offshore dans son activité économique.
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La France en pointe dans les EMR
D’ailleurs, bien au-delà du dynamisme du quatrième port français, de nombreux projets essaiment au large de la France. Il est ainsi de six projets de parcs éoliens marins, de 450 à 498 mégawatts (MW) chacun, soit l'équivalent de la consommation électrique annuelle de 600 000 à 700 000 personnes, choisis par le gouvernement après deux appels d'offres. Ou encore du parc de 30 MW via treize éoliennes flottantes (les autres sont posées au sol) annoncé par le port de Marseille à l'horizon 2018 au large de Fos-sur-Mer. Et en matière d'hydroliennes, deux projets de fermes pilotes, à l'horizon 2018, ont été choisis par le gouvernement, au large de Cherbourg. L'un de 5,6 MW (quatre hydroliennes) est mené par Engie et Alstom, l'autre, de 14 MW (sept hydroliennes), par EDF et DCNS.
Dans cette technologie, la France est "plutôt en avance", selon le syndicat des énergies renouvelables (SER). Qui recense une dizaine seulement de ces turbines immergées dans le monde. Neopolia EMR, et de nombreux industriels en pointe sur ce secteur, profiteront du salon Thetis EMR à Nantes mercredi 20 et jeudi 21 mai pour exposer leurs savoir-faire en matière d’infrastructure et d’équipements offshore.
Aurélie M'Bida
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