Encore 6 millions d’euros pour Avantium
L’entreprise de chimie verte a obtenu un nouveau financement dans le cadre du programme européen Horizon 2020. -
Après avoir reçu 1,6 million d’euros en juillet, Avantium décroche un nouveau financement de 6 millions d’euros, dans le cadre d'une subvention Spire visant à accélérer ses technologies Dawn et Mekong. Le budget, comme c’était le cas pour Vehicle, en juillet, fait partie d’Horizon 2020, le programme de subventions européennes destiné à développer la chimie verte sur le Vieux Continent. À la clé : la possibilité pour Avantium de diriger le consortium Impress, composé de dix organisations industrielles et universitaires parmi lesquelles Ircelyon qui réunit le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et l’université Claude-Bernard Lyon-I, mais aussi le suisse Sulzer, l’allemand Knauer ou encore le néerlandais Process Design Center (PCD) et l'université d’application de la Finlande du Sud-Est. Le consortium a reçu une subvention de 13 millions d’euros au total de la part de Spire.
Technologies de rupture
« L’introduction sur le marché de nouveaux produits chimiques et matériaux à base de plantes nécessite à la fois l’achat d’une matière première pour l’usine, le déploiement de technologies de rupture et un engagement réussi sur le marché des produits finis. Diriger le programme Impress est une opportunité fantastique pour nous de travailler avec des organisations aux vues similaires pour un avenir sans ressources fossiles », a indiqué Tom van Aken, Pdg d’Avantium.
VOS INDICES
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Janvier 2023
Vieux papiers, sortes ordinaires - Moyenne France-Export - 1.05 Ondulés récupérés (ex A5)
Variation en €/tonne
182.6 -2.25
Décembre 2022
Indices des prix internationaux des matières premières importées - Pâte à papier - En euros
Base 100 en 2010
118.3 +2.34
Décembre 2022
Indice de prix de production de l'industrie française pour le marché français − CPF 23.13 − Verre creux
Base 100 en 2015
PET
Basé aux Pays-Bas, Avantium est une société de chimie verte qui cherche à industrialiser la production de monomères issus de la biomasse non alimentaire afin de produire des plastiques comme le polyéthylène furanoate (PEF) pour remplacer son équivalent fossile, le polyéthylène téréphtalate (PET). La société travaille notamment sur un nouveau procédé catalytique appelé Mekong pour produire du monoéthylène-glycol (MEG), l’un des composants de base du PET. Le procédé Dawn intervient avant. Il permet de convertir les matières premières en sucres industriels et en lignine. Le consortium Impress vise à démontrer un nouveau concept de bioraffinerie basé justement sur l’intégration de ces deux process. Il compte également développer de nouvelles méthodes de séparation et de purification.
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