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En pleine chute du pétrole, Schlumberger s’empare de l'américain Cameron
Alors que la baisse des cours du pétrole est propice à la consolidation des acteurs parapétroliers, Schlumberger met la main sur son concurrent Cameron. Ensemble, les deux sociétés espèrent réduire les coûts d’exploration-production comme le demandent les pétroliers.
Mercredi 26 août, Schlumberger a annoncé le rachat de son concurrent américain Cameron pour 14,8 milliards de dollars, payé en cash et en actions. Le géant franco-américain confirme sa position de leader mondial du secteur parapétrolier. Ensemble, les deux groupes représentent un chiffre d’affaires de près de 59 milliards de dollars en 2014.
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Dans un communiqué, Schlumberger affirme que le rapprochement va permettre des synergies de 300 millions de dollars la première année et de 600 millions l’année suivante. Il s’agit d’abaisser les coûts fixes de la société, tout en simplifiant les approvisionnements logistiques. Schlumberger, qui compte 108 000 salariés, va devoir intégrer les 24 000 salariés de Cameron, dont 575 dans son usine de Béziers (Hérault) où sont fabriqués des équipements de sécurité et de contrôle de pression pour les forages. En janvier 2015, Schlumberger avait annoncé la suppression de 9 000 postes dans le monde.
Experts des réservoirs et des forages
Avec ce rapprochement, Schlumberger veut répondre à la demande impérieuse des pétroliers de baisse des coûts dans l’exploration-production, après des années de dérives. Depuis fin 2014, les majors et les compagnies nationales coupent dans leurs budgets et repoussent des projets qui ne sont plus rentables. Pour accompagner ce besoin d’économies, Schlumberger entend réunir sa connaissance des réservoirs et des techniques de forage avec la fourniture d’équipements de Cameron.
Les deux sociétés ne sont d’ailleurs pas étrangères puisqu’elles étaient associées sur ces sujets depuis 2012 au sein de la co-entreprise OneSubSea. "Ensemble, nous allons créer des plateformes plus efficaces et plus compétitives pour répondre au besoin de nos clients", a expliqué Paal Kibsgaard, le PDG de Schlumberger lors d’une conférence téléphonique.
Dans cette période de contre-choc pétrolier, les opportunités de rachats se multiplient pour les sociétés dont la trésorerie a été préservée. En novembre dernier, il y avait déjà eu la fusion géante de Haliburton et Baker Hughes pour 34,6 milliards de dollars. A elles deux, les entreprises affichent un chiffre d’affaires de 51,8 milliards de dollars. En avril, Shell a mis la main sur le pétrolier BG pour près de 34,5 milliards d’euros menaçant la place de première major mondiale d’ExxonMobil.
Ludovic Dupin
En pleine chute du pétrole, Schlumberger s’empare de l'américain Cameron
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