[En images] Un cadre de travail décalé, l’atout de Scaleway pour attirer et fidéliser ses talents
Restaurant haut de gamme, kiosques de jeux, salle de gym, salon de musique, piscine… Dans sa Maison Paris, Scaleway, la marque cloud d’Iliad, offre un environnement de travail décalé qui laisse une grande place aux loisirs et bien-être. Objectif ? Attirer et fidéliser les talents indispensables à sa forte croissance. Visite des lieux.
Scaleway, la marque d’hébergement informatique, de serveurs dédiés et de cloud d’Iliad, le groupe de Xavier Niel, joue à fond la carte de la différence. C’est vrai dans son positionnement sur le marché qui consiste à éviter de se confronter directement aux géants américains du secteur. C’est vrai aussi dans sa façon particulière de fonctionner et de travailler. Cela se voit dans sa "Maison Paris", ouverte au début de 2018 et qui accueille aujourd’hui 180 de ses 220 collaborateurs sur une superficie de 3 800 mètres carrés. Elle se situe avenue Iéna à quelque pas de la place de Charles-de-Gaulle Etoile. Mais, pour suivre sa forte croissance, elle va déménager, en mars prochain, dans les locaux parisiens de Red Hat, rue Roquépine, dans le VIIIe arrondissement.
Âge moyen : 32 ans
De l’extérieur, c’est un hôtel particulier (propriété de Xavier Niel) comme il y en a plein dans ce quartier chic du XVIe arrondissement de la capitale. Une fois la porte franchie, la surprise commence. Au sas d’entrée, tout le monde doit se déchausser et mettre des chaussons pour se déplacer à l’intérieur. La première pièce se présente à la fois comme un jardin intérieur et un salon oriental avec tout autour des matelas et coussins, et au milieu un kiosque pour servir des boissons, viennoiseries et confiseries. C’est la "place" où les collaborateurs viennent discuter, travailler ou se détendre. La moyenne d’âge est d’environ 32 ans, selon Arnaud de Bermingham, le directeur général, ingénieur Epitech de 37 ans.
La Place, lieu central de la Maison Paris
"Nous voulons ringardiser l’environnement traditionnel de travail en offrant un cadre stimulant de travail en équipe avec un salon pour discuter, des lieux de vie et des aménagements comparables et à ce qu’on trouve chez soi, explique-t-il à L’Usine Nouvelle. C’est pourquoi nous parlons ici de maison. Les collaborateurs sont libres de gérer leur temps et d’organiser leur travail. Ils peuvent venir le soir avec la famille ou des amis pour boire un verre, manger ou profiter des facilités de loisirs."
22 salles thématiques
Pas de postes fixes. Les collaborateurs s'installent là où ils veulent en fonction des besoins de leur travail. Ils disposent de 22 salles thématiques de réunion : une salle Cloud avec une décoration qui évoque le nuage, une salle Dieu où trône un immense portrait de Xavier Niel, une salle des Idoles couverte des portraits de trois figures emblématiques du numérique (Steve Jobs d’Apple, Jeff Bezos d’Amazon et Elon Musk de Tesla), une salle de Guerre où se gèrent à distance les incidents techniques, etc. Ces salles sont complétées par des bulles où on peut s’isoler seul ou à deux. "En une journée, je change quatre ou cinq fois de place, confie à L’Usine Nouvelle un cadre qui a récemment rejoint l'entreprise. Après une réunion de travail, j’aime bien venir à la place profiter de la lumière du jour ou me reposer."
Salle Cloud illustrée par des nuages
Kiosques de jeux, salle de fitness, salon de musique, bar… Les loisirs sont à tous les étages. Pour 9 euros par jour, le restaurant propose petit déjeuner, déjeuner et dîner avec des produits exclusivement frais et bio. Les collaborateurs peuvent les consommer sur place ou les emporter. La maison dispose même d’une piscine et offre d’autres services pour le moins étonnants que la société tient à garder confidentiels. "Le restaurant est tenu par un bon chef, atteste une collaboratrice. C’est tellement bon qu’on a tendance à se servir copieusement. En quelques semaines, j’ai pris trois kilos. "
Kiosque de jeux
150 embauches en 2018 et 60 prévues en 2019
Alors pourquoi Scaleway fait tout cela ? "Nous sommes dans un métier horrible où la chasse aux talents constitue le nerf de la guerre, explique Arnaud de Bermingham. Sur la place de Paris, nous sommes en compétition avec les géants américains du numérique. Pour recruter, nous devons offrir un environnement de travail attractif. Ce que nous faisons peut paraître décalé. C’est notre réponse au problème de recrutement. "
Malgré sa petite taille, Scaleway a réussi ainsi à embaucher 150 personnes en 2018, triplant sa taille en seulement un an. Parmi ses recrues, nombreux viennent de son concurrent OVH. Et pour accompagner sa croissance dans le cloud, la société prévoit de recruter encore 60 personnes en 2019.
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