[En images] Le sous-marin nucléaire "Le Terrible" débute sa rénovation XXL en rade de Brest
Le sous-marin nucléaire lanceur d'engins "Le Terrible" est arrivé à la base navale de Brest pour son grand carénage. Cette opération d'entretien et de modernisation obligatoire vise à "régénérer son potentiel opérationnel pour les dix prochaines années" et ainsi garantir le principe de dissuasion nucléaire des armées françaises.
"Le Terrible" a pris ses quartiers d'hiver dans la rade de Brest (Finistère). Le dernier-né des quatre sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) français se prépare à une longue période d'hibernation dans le bassin 8 de la base navale bretonne, durant laquelle il poursuivra son grand carénage. Arrivé le 6 janvier de L'île Longue (Morbihan), où les techniciens navals ont procédé au retrait des armes et des éléments combustibles de la chaufferie nucléaire, le sous-marin sera immobilisé 14 mois. Plus de 300 modifications sont prévues. L'insubmersible pourra ensuite regagner les profondeurs pour dix ans.
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(Crédit : Olivier Le Compte)
2,5 millions d'heures de travail et 900 personnes impliquées
La maintenance d'un des appareils les plus sophistiqués de l'arsenal nucléaire français s'apparente à un chantier colossal. Le SNLE de 138 mètres pour 12 500 tonnes va mobiliser 900 employés et 45 entreprises de la région brestoise et du Grand Ouest, sous la coordination de Naval Group.
Plus de 300 opérations seront réalisées pour améliorer la conduite et les performances du SNLE. Les principales concerneront la coque, les structures, l’énergie et la propulsion, la sécurité plongée, les systèmes de conduite, la détection et la lutte contre les menaces et enfin le système d’armes de dissuasion (SAD). Elles nécessiteront 2,5 millions d'heure de travail, selon le groupe français.
(Crédit : Clarisse Dupont)
Le Terrible rejoindra ensuite la base opérationnelle de L'île Longue, "pour le rechargement du cœur, la remise en route des installations, les essais en mer et son retour dans le cycle opérationnel". Un SNLE étant mobilisable 24 heures sur 24, tout l’enjeu de ces opérations est de garantir "la permanence à la mer", pivot de la dissuasion nucléaire française.
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