"Smart grid ready", "super-passive", "bas carbone autonome aux 2/3 de son temps d'usage", "innovante et frugale", les ambitions environnementales du projet lauréat du concours international d'architecture portant sur la rénovation de la Tour Montparnasse. 450 sociétés occupantes, parmi lesquelles les sièges des groupes industriels Eramet et Lactalis, devraient voir la vie en vert dès 2024.
C'est un projet en ligne avec les attraits que la ville de Paris veut mettre en lumière à l'occasion des Jeux olympiques qui seront organisés dans la capitale française en 2024. Ecologique, responsable, et exemplaire, le projet qui a remporté le 19 septembre la réalisation de la Tour Montparnasse 2.0 promet d'ériger le bâtiment au rang d'exemple. Au terme d'une compétition internationale, Nouvelle AOM, qui réunit trois cabinets d'architectes français Chartier-Dalix, Franklin Azzi et Hardel & Le Bihan, a été choisi par le syndicat de copropriétaires de la Tour Maine-Montparnasse et la Ville de Paris. "Le projet de Nouvelle AOM a séduit le jury par son respect de la Tour existante et sa grande audace", indique la mairie de Paris dans un communiqué, "tout en conservant la forme de la Tour et ses qualités, il opère une véritable métamorphose par les usages, par la façade et l'écologie."
Crédits: Nouvelle AOM/Photo RSI Studio/IDA+
Super-passive, hissée au rang des bâtiments neufs les plus performants, la future les aura même dépassés, promet Nouvelle AOM, en termes de bilan carbone, en économisant une partie des ressources nécessaires à sa reconstruction. Première rénovation positive et bas carbone, la Tour Montparnasse, désamiantée, aura diminué par 10 sa consommation énergétique par rapport au projet d’origine. Et d'un point de vue esthétique, exit la tour marronnasse qui a parfois du mal à s'intégrer dans le paysage urbain parisien.
crédit: Nouvelle AOM/Luxigon
crédit :Nouvelle AOM/Luxigon
Le gratte-ciel du 33 avenue du Maine dans le 15e arrondissement de Paris abrite plus de 450 sociétés, dont des industriels comme Eramet et ses filiales Erasteel, EcoTitanium, ou le siège parisien de Lactalis. Ce sont d'ailleurs ces occupants qui s'acquitteront des quelque 300 millions d'euros que représentent les travaux.
Mais la Tour Montparnasse est aussi un lieu qui se visite, où l'on se restaure, et où l'on peut prendre de la hauteur pour observer tout Paris. Ainsi, le projet lauréat présente la particularité de posséder un sommet producteur d'énergie renouvelable : collecteur d’eau de pluie, de rayonnement solaire, de vent et de lumière. La production photovoltaïque des panneaux installés sur la coiffe de verre est consommée en continu pour alimenter les besoins énergétiques quotidiens de la Tour (la production annuelle de cette ferme photovoltaïque en toiture permettant l’économie de 350MWh d’énergie primaire) et couvre 100 % des besoins des espaces de visite en eau et en électricité, explique l'agence Nouvelle AOM. L’eau de pluie récupérée au centre du "capteur bioclimatique" comblera l’intégralité des besoins en arrosage des jardins couverts.
crédit: Nouvelle AOM/Luxigon
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