"Nous prenons note de la décision de la Commission, qui met un point final à un projet phare européen", a regretté mercredi 6 février Joe Kaeser, le président de Siemens, à l’annonce de la décision de la commissaire à la concurrence Margrethe Vestager. Pour autant, si le conglomérat allemand affiche une déception de circonstance, les médias allemands font déjà le deuil de ce mariage avorté. "Ce veto est un coup plus dur pour Alstom que pour Siemens, juge ainsi le quotidien économique Handelsblatt. La division ferroviaire de ce dernier est suffisamment solide pour continuer sa course seule". Une opinion partagée par le journal Manager Magazin. "Ce revers constitue pour Kaeser son premier véritable échec, mais l’entreprise pourra largement le surmonter, écrit le magazine. Avec 10 % de marge bénéficiaire et près de 11 milliards d’euros d’entrées de commandes l’année dernière, Siemens Mobility est l’une des plus solides de son domaine. Le groupe peut donc examiner[…]
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