En 2021, le CNES sera (aussi) sur le front militaire
Lancement de satellites au profit des armées, montée en puissance du nouveau Commandement de l’espace au centre spatial toulousain, développement de nouvelles technologies pour la surveillance de l’Espace… L’année 2021 sera (aussi) une année militaire pour l’agence spatiale française.
En 2021, les 2400 salariés du Centre national d’études spatiales (CNES) travailleront beaucoup au profit des militaires. "Le CNES est une agence duale", a rappelé son président Jean-Yves Le Gall à l’occasion de la présentation des vœux à la presse, le 5 janvier 2020. Depuis l’annonce de la nouvelle stratégie spatiale de Défense en juillet 2018 par le président de la République, les armées s’appuient sur l'agence spatiale française pour monter en puissance. "L’objectif est d’assurer notre défense de l’Espace et par l’Espace", a rappelé son président.
Si le programme des activités civiles pour l’année en cours s'annonce chargé (vol de Thomas Pesquet vers la station orbitale avec une fusée SpaceX, livraison du nouveau pas de tir d’Ariane 6, premier tir de la fusée Vega C au centre spatial guyanais…), le CNES aura fort à faire également sur le front militaire. Son expérience sur de nombreux programmes spatiaux (Helios, Spot, CSO, Pléiades, etc.) a conduit la direction générale de l’armement (DGA) à partager avec l’agence la maîtrise d’ouvrage du segment spatial.
Des satellites d'écoute électromagnétique
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