EDF reporte une nouvelle fois le redémarrage de la centrale du Tricastin
Un nouveau report pour le redémarrage de la centrale nucléaire du Tricastin (Drôme). Arrêtée depuis début octobre à la demande de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) en raison de travaux de renforcement d'une digue protégeant le site d'éventuelles inondations, EDF a annoncé vendredi 17 novembre un nouveau report pour le redémarrage de la centrale nucléaire du Tricastin.
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Mis à jour
20 novembre 2017
EDF a annoncé, vendredi 17 novembre, un nouveau report pour le redémarrage de la centrale nucléaire du Tricastin (Drôme) afin de terminer les travaux de renforcement d'une digue protégeant le site d'éventuelles inondations. Une porte-parole de groupe a ensuite précisé que ce report était consécutif à des échanges avec l'ASN - qui ont permis au groupe d'affiner son planning - et indiqué que les objectifs d'EDF pour 2017 étaient inchangés, tant en matière de production que de bénéfice avant impôt, charges financières, dépréciation et amortissement (Ebitda).
Selon des données transmises par l'électricien public à RTE, gestionnaire des lignes à haute tension françaises, les redémarrages des réacteurs n°2, 3 et 4 de la centrale ont été reportés du 27 novembre aux 4, 10 et 7 décembre respectivement.
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Le groupe, qui prévoyait à l'origine de redémarrer la centrale du Tricastin dans les premiers jours de novembre, avait déjà annoncé un report de l'opération pour la fin du mois, puis au 31 décembre pour le réacteur n°1. Cette prolongation d'arrêt l'avait conduit à revoir à la baisse ses objectifs de production et de résultats, mi-novembre.
Un risque d'innondation à la centrale du Tricastin
EDF avait souligné mardi que l'atteinte de ces nouveaux objectifs nécessitait qu'il n'y ait pas de retards supplémentaires de redémarrages de ses réacteurs nucléaires français, dont 18 sur 58 sont aujourd'hui à l'arrêt.
L'ASN lui avait imposé fin septembre d'arrêter la centrale du Tricastin en raison de risques d'inondation du site en cas de séisme d'une ampleur exceptionnelle. Cette décision faisait suite à la déclaration par le groupe, en août, d'un "événement significatif pour la sûreté" dû à un risque de rupture d'une partie de la digue du canal de Donzère-Mondragon qui protège le site, dans le cas des séismes les plus importants étudiés dans les démonstrations de sûreté nucléaire.
Pour Reuters, Benjamin Mallet et Bate Felix, édité par Gilles Guillaume
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