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Le Premier ministre et le patron d’EDF vont vanter ensemble le savoir-faire de la filière française au Bourget du nucléaire, le 15 octobre. Dans les heures qui suivent, le gouvernement décidera si Henri Proglio est maintenu à son poste.
Mis à jour
14 octobre 2014
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Ce mercredi 15 octobre, une scène va interroger les observateurs du World Nuclear Exhibition (WNE), le Bourget du Nucléaire qui se déroule du 14 au 16 octobre au Bourget (Seine-Saint-Denis). En fin d’après-midi, le Premier ministre, Manuel Valls, qui ne cache pas son attachement à l'atome, visitera ce premier salon du genre. Il sera accueilli par les ténors de la filière, à commencer par Henri Proglio, le PDG d’EDF.
Quelques heures plus tard, le jeudi 16 octobre au matin, la commission des nominations d’EDF (détenu par l’Etat à 84,5%) se réunira pour statuer sur la prolongation ou non du mandat de l’actuel grand patron, en poste depuis 2009. En théorie, le sort d’Henri Proglio aurait dû être réglé fin septembre. Mais Ségolène Royal, la ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie avait demandé que cette nomination soit repoussée après le vote de la loi de transition énergétique par l’Assemblée Nationale, vote qui a eu lieu ce mardi 13 octobre.
source
Eruption de concurrents
Fin septembre, la reconduction d’Henri Proglio semblait acquise. Fort d’un bilan industriel quasi irréprochable et d’une absence de concurrent, l’homme fort de l’énergie française était prêt à continuer son service, soutenu par l'ensemble de sa société dans laquelle il a installé la paix sociale. Mais depuis quinze jours, le nombre des prétendants s’est multiplié. Plusieurs noms circulent à commencer par ceux de Martin Vial, le directeur général du Groupe Europ Assistance, de Vincent de Rivaz, patron d'EDF Energy, la filiale britannique d’EDF, de Philippe Crouzet, le patron de Vallourec... sans oublier Guillaume Pepy, le PDG de la SNCF, Laurence Parisot, l'ex-patronne du Medef, Jean-François Cirelli, le directeur général délégué de GDF Suez, et Anne Lauvergeon, l'ex-patronne d’Areva...
Malgré cette avalanche de prétendants, dont certains très crédibles, est-il raisonnable d’envisager que Manuel Valls s’affiche avec Henri Proglio alors qu’il s’apprête à remercier le grand patron le jour qui suit ? "Le bilan de Proglio est inattaquable... Mais François Hollande pourrait se débarrasser de lui, car il est symbolique de l’ère Sarkozy. Et en plus, il ferait preuve d’autorité et enverrait un gage aux Verts", imagine une source proche du conseil d’administration d’EDF.
La voix Royal
Outre le Président et le Premier ministre, la ministre de l’Energie, Ségolène Royal, aura aussi son mot à dire. Interrogée sur la succession de Henri Proglio à l’issue du vote de sa loi à l’Assemblée, elle explique qu’une telle décision "ne se prend pas en place publique et qu’il faut se décider en fonction de l’intérêt général". Force est de constater que la ministre a beaucoup consulté pour construire son texte de transition énergétique. Et EDF n’a pas été le moindre des contributeurs. Alors que le ministre précédant, Philippe Martin, avait laissé une copie très défavorable au nucléaire, Ségolène Royal a largement adouci les angles au point de ne plus évoquer la fermeture des deux réacteurs de Fessenheim (Haut-Rhin) en raison des larges investissements engagés par EDF. De là, à imaginer une bonne entente entre la ministre de l’Energie et le plus puissant des patrons français, il n’y a qu’un pas...
Ludovic Dupin
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