Echanges musclés entre Tom Enders et le gouvernement autrichien suite à l'accusation du dirigeant
Le ministre de la défense autrichien répond, jeudi 27 avril, aux accusation de Tom Enders. Le dirigeant reproche à l'éxécutif de d'abuser du système judiciaire. Le gouvernement autrichien conseille a Airbus de faire preuve de sérieux et moins d'émotions. Les échanges font suite à l'enquête ouverte contre le président éxécutif portant sur des spoupçons d'escroquerie passés en 2003.
En réponse aux accusations de Tom Enders, président éxécutif d'Airbus Group, le ministère autrichien de la Défense a conseillé, jeudi 27 avril, à Airbus de faire preuve de davantage de sérieux et de moins d'émotion s'il veut aider à laver les accusations d'escroquerie qui pèsent sur le groupe.
Le dirigeant a accusé une partie du gouvernement autrichien d'abuser du système judiciaire pour des motivations politiques en lançant des accusations d'escroquerie infondées à l'encontre du groupe.
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"Airbus serait bien avisé de ne pas retomber dans ses anciens travers et de contribuer à faire taire les soupçons avec plus de sérieux et moins d'émotion", a déclaré un porte-parole du ministre de la Défense autrichien.
Le ministère autrichien de la défense souligne que les mesures judiciaires prises à l'encontre d'Airbus sont sérieuses et se basent sur des faits, rappelant que l'affaire est entre les mains de la justice du pays.
Airbus a confirmé, mercredi 26 avril, que Tom Enders était concerné par l'enquête portant sur des soupçons d'escroquerie liés à un contrat passé en 2003 avec l'Autriche pour l'achat d'avions de combat Eurofighter.
(Kirsti Knolle, Cyril Altmeyer pour le service français, édité par Jean-Michel Bélot)