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Le leader mondial de l’aéronautique et de la défense restera cloué sur le sol européen. Les groupes EADS et BAE Systems ne fusionneront pas. Ainsi l’ont voulu les gouvernements des trois principaux pays concernés, l’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne.
"Il est devenu clair que les intérêts des parties gouvernementales ne peuvent être suffisamment rapprochés les uns des autres ou avec les objectifs que BAE Systems et EADS ont définis pour cette fusion", ont pris soin de préciser les deux groupes dans un communiqué commun après la confirmation de l’échec de cette méga fusion.
Cette issue semblait plus que probable au fur et à mesure que se multipliaient les fuites sur ce dossier sensible. Depuis qu’ils avaient confirmé, le 12 septembre, qu’ils étaient en pourparlers, les deux groupes ont dû faire face au scepticisme des marchés et à l'inquiétude de leurs actionnaires, le français Lagardère déniant tout intérêt à l’opération à quelques jours seulement de la date butoir du 10 octobre !
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Mais seuls les gouvernements avaient le pouvoir de faire capoter l’opération. Pour de bonnes et de mauvaises raisons, ils ont fait échouer l’opération. Paris voulait garder son pourvoir d’influence dans le nouvel ensemble. Berlin craignait de faire les frais de l’émergence d’un duopole qui l’aurait marginalisé : le pouvoir de décision en matière d’aviation civile serait resté en France et celui pour la défense en Grande-Bretagne. Et Londres avait du mal à se résoudre à ce que son champion national soit absorbé dans un géant incarnant cette Europe qu’il est devenu de bon ton, outre-Manche, de vilipender.
Les jours prochains apporteront leur lot de révélations sur le rôle des uns et des autres. Fallait-il, pour autant, que Paris et Berlin s’empressent d’affirmer qu’EADS disposera des moyens de se développer ? C’est le contraire qui serait étonnant ! Cet échec est aussi celui des deux patrons d’EADS et BAE Systems, Tom Enders et Ian King. Le premier a manqué de sens politique. Quelques semaines après avoir décidé de transférer le siège de son groupe à Toulouse, il a sous-estimé la volonté des dirigeants allemands de défendre les intérêts de leur pays.
Le secrétaire d'Etat allemand au ministère de l'Economie chargé de la coordination des affaires aéronautiques, Peter Hintze, qui n'a jamais caché son hostilité à ce projet, a ainsi déclaré que l'arrêt de cette négociation constituait "une chance pour l'Allemagne". La force de BAE Systems dans la défense et la réduction à venir des budgets militaires risquaient de conduire à des restructurations douloureuses outre-Rhin. Quant à Ian King, il va devoir convaincre que son groupe peut rester indépendant, alors qu’il voyait dans la fusion une chance pour affronter une concurrence plus forte aux Etats-Unis où là encore les budgets militaires vont se réduire. Un rêve européen est passé !
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