Alstom se retire du contrat du futur RER B, CAF se rebiffe
Le constructeur ferroviaire français Alstom a annoncé jeudi 4 février qu’il retirait l’offre de Bombardier - qu'il vient d'acquérir - sur l’appel d’offres des futures rames du RER B, suite à un audit financier et technique. Il regrette le refus du dialogue de la RATP et du partenaire de Bombardier au contrat, le constructeur espagnol CAF, qui envisagent une contre-attaque devant la justice.
Mis à jour
05 février 2021
Alstom ne tient pas à reprendre un contrat bancal. Il a annoncé, le 4 février, qu’il retirait l’offre de Bombardier (qu'il vient d'acquérir) dans l’appel d’offres que ce dernier avait gagné avec l’espagnol CAF pour les futures rames du RER B. Par conséquent, il retire son recours en référé au Tribunal administratif de Paris. Mais l'espagnol CAF a décidé d'engager des poursuites judiciaires, et la RATP et la SNCF pourraient suivre la même voie. Juridiquement, il n'est pas si simple de se retirer d'un groupement après avoir gagné un appel d'offres public. Avec cet imbroglio, les usagers de RER B ne verront certainement pas les nouveaux trains en 2025.
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