Du jeudi 27 juillet 2006
Mauvaise glissade pour PSA.
Chute de 59,7 % du résultat net, à 303 millions d'euros, au premier semestre ! Le constructeur français a donc vu ses résultats dégringolés par rapport à l'an passé. Le bénéfices d'exploitation recule de 46,4% sur 12 mois et s'établit à 691 millions d'euros au premier semestre. La branche automobile plonge de 70% à 227 millions. Avec des objectifs de marge opérationnelle tellement manqués, « l'Etat-major de Peugeot et de Citroën n'attend tout au plus qu'une « stabilisation » de cette marge au second semestre de l'année » indique Les Echos. Les chiffres publiés hier ont donc immédiatement été sanctionné en bourse puisque l'action a perdu 10,11 % à la clôture, à 41 euros.
Les contre-performances du groupe s'expliquent en partie par la hausse des prix des matières premières et de mauvaises ventes à cause de gammes dépassées et de modèles décevants comme la Peugeot 1007 et la Citroën Picasso. « Au total, l'effet des volumes et des prix a pesé pour 350 millions d'euros sur les comptes du groupe » relève la Tribune. A résultats catastrophiques, mesures drastiques. Jean-Martin Folz, le président de PSA, annonce pour septembre, un « plan d'action pour réduire les coûts et les frais de structure ». Seule consolation pour les salariés pour le moment, pas de fermeture d'usine prévue - sauf celle de Ryton en Angleterre déjà annoncée - ni de licenciement.
Vers la fusion GDF-Suez en septembre ?
« Le plan B coupant GDF en deux a fait pschitt » pour la Tribune. Depuis hier, pour Bernard Accoyer, chef de file des députés de l'UMP, la position est claire : la majorité des députés et Nicolas Sarkozy soutiennent le texte de loi sur la fusion GDF-Suez. Mardi soir, Jean-Claude Lenoir, rapporteur UMP de la commission des Affaires économiques, annonçait un « plan B », s'opposant au plan gouvernemental pour faire échouer le projet. Le trouble semble désormais dissipé mais Les Echos interroge sur le jeu du président de l'UMP, dont l'entourage serait plus « mesuré » quant à son soutien à la fusion. « Sa hantise étant qu'il lui soit reproché d'avoir manqué à sa parole : en 2004, c'est lui, en tant que ministre de l'Economie, qui s'était engagé à ce que l'Etat conserve au moins 70% du capital de GDF » assure le journal. Débat ou pas débat, la Commission européenne devrait rendre un premier avis vers le 18 août. La « communication de griefs » présentera les problèmes de concurrence soulevés par le mariage de GDF-Suez.
Les cadres toujours recherchés.
L'emploi des cadres se porte bien relèvent Les Echos et la Tribune. D'après l'Apec, l'Association pour l'Emploi des Cadres, qui vient de publier son baromètre trimestriel, près d'une entreprise sur deux a recruté au moins un cadre lors du deuxième trimestre. C'est une hausse de 5 points par rapport à la même période l'an dernier. Ce sont les métiers de l'informatique qui tirent le marché vers le haut (+20%), avec près d'un tiers des offres du trimestre. Les fonctions expertise et technique progressent également. Selon l'Apec, 42% des entreprises interrogées prévoient d'embaucher au moins un cadre dans les trois mois à venir. Toutefois, 35% d'entre elles font part de leurs difficultés à recruter sur certains postes, notamment dans la production et l'informatique.
Les investissements d'Amazon non récompensés.
Plongeon des profits et plongeon du cours en Bourse (- 16,4% à l'ouverture à New York) pour le géant de Seattle. Le groupe de ventes sur Internet a révélé hier ses chiffres du premier semestre. Le bénéficie net a chuté de 58%, à 22 millions de dollars alors que le chiffre d'affaires est en hausse de 22%, à 2,14 milliards de dollars note le Wall Street Journal. Ce qui a pesé dans les comptes du groupe, ce sont les 500 millions de dollars investis ces douze derniers mois et les 20 millions de dollars payés à son partenaire Toys'R'Us avec qui il a eu un litige. Amazon a, en effet, rompu un accord d'exclusivité qui prévoyait que sur son site américain, l'enseigne soit la seule promue pour les jouets explique Les Echos. Le groupe américain va continuer d'investir lourdement et a même relevé ses prévision de ventes pour l'année, entre 10,15 et 10,65 milliards de dollars. Pour le prochain trimestre, Amazon table sur un chiffre d'affaires entre 2,17 et 2,33 milliards de dollars. Pour le prochain trimestre, Amazon se montre plus optimiste et table sur un chiffre d'affaires entre 2,17 et 2,33 milliards de dollars. En dehors des Etats-Unis, le distributeur entend diversifier ses activités. A l'instar de la vente d'articles de sport en Allemagne, la France, elle, mettra l?accent sur le rayon électronique grand public, indique La Tribune.
Carine Sai
A demain !