Du captage à l’élimination du carbone, les pistes du Giec pour réduire (au plus vite) les émissions
Le dernier rapport du Giec insiste sur les problèmes de santé et de nutrition qui devront être anticipés dans les régions les plus exposées. Il faut impérativement maintenir l’objectif de +1,5°C pour éviter des nouvelles catastrophes humanitaires. Et cela passe par des émissions négatives en réduisant les émissions et en captant le CO2.
Le bilan du dernier rapport du Giec est alarmant. Trop peu de choses ont été mises en place depuis les accords de Paris en 2015 (COP21) et il faut aujourd’hui redoubler d’efforts dans un laps de temps de plus en plus réduit pour arriver à maintenir l’objectif de +1,5°C. «Nous avons pu mettre en évidence que dans la situation actuelle, 3,3 à 3,6 milliards de personnes se trouvent dans un contexte très vulnérable au changement climatique et qu’ils ont quinze fois plus de chance de mourir d’inondations, de sécheresses et de tempêtes que celles qui vivent dans des régions peu vulnérables, indique à L'Usine Nouvelle Guéladio Cissé, docteur en épidémiologie environnementale, qui a participé au chapitre 7 sur la santé et le bien-être. Nous avons constaté l’augmentation de maladies et une augmentation des problèmes de nutrition dans les régions les plus exposées au réchauffement climatique. Les efforts des Etats et des entreprises sont en deçà des attentes. Le message, c’est : vous n’en faites pas assez, mais le climat n’attend pas.»
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