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Drones au-dessus des centrales nucléaires : des lasers pour les neutraliser ?
Treize centrales nucléaires ont été survolées par des drones en un mois ! Et il n’y a pas vraiment de raison pour que cela s’arrête puisque rien n’est fait pour les stopper. D’autre part, qui sait si d’autres drones, qui n’auraient pas été repérés, n’ont pas également survolé les centrales ? Des dispositifs voient pourtant le jour pour améliorer leur détection, et éventuellement leur suppression.
Mis à jour
04 novembre 2014
Treize centrales nucléaires ont été survolées en un mois, dont cinq vendredi 31 octobre, des événements qui ne sont pas sans interroger sur la sécurité des centrales nucléaires. Selon Bernard Cazeneuve, interviewé par France Info, « il y a des dispositifs de neutralisation [des drones] qui existent », même si le ministre de l’Intérieur ne souhaite pas s’étendre sur les « modalités » de ces dispositifs. Du fait de leur petite taille, qu’ils volent moins haut, et qu’ils sont lents, les drones sont plus difficilement repérables que les avions. Bien sûr, des gendarmes sont présents sur les sites des centrales nucléaires pour les repérer, et éventuellement les abattre. Mais il existe heureusement aussi des technologies de pointe pour les repérer et les neutraliser.
Des radars de surveillance du sol pour repérer les drones
Une technique pour détecter et suivre les trajectoire des drones a été initiée par la société Plextek Consulting, puis développée par des chercheurs de Cambridge, en collaboration avec le Laboratoire des sciences et technologies de la défense. Pour cela, les ingénieurs de Plextek Consulting ont eu l’idée d’utiliser des radars de surveillance du… sol ! Ceux-ci sont en effet déjà optimisés pour surveiller les mouvements de cibles lentes confondues dans un environnement très dense. Les ingénieurs ont développé en interne le Blighter, un instrument léger et portable initialement conçu pour repérer les personnes en train de ramper sur le sol. Car le ciel est somme toute plus uniforme que le sol, l’instrument pourrait repérer avec efficacité des petits engins volants dans le ciel. Tout comme les radars classiques, le Blighter peut repérer la vitesse du drone grâce à l’effet doppler. Les drones étant plus lents que les avions, la résolution doppler a dû être améliorée pour déterminer la vitesse à laquelle volait l’appareil. En outre, le système peut aussi repérer les pales des drones, dont les mouvements donnent des modulations différentes, selon par exemple qu’il s’agit d’un aéronef radiopiloté à voilure fixe ou d’un quadri-rotor, permettant ainsi plus facilement d’identifier le type de l’engin.
Si un radar utilise les ondes électromagnétiques, il est aussi possible d’utiliser les ondes acoustiques générées par les drones pour les repérer. C’est ce que propose la société Droneshield. Chacun des systèmes Droneshield contient une base de données des signatures acoustiques des drones les plus courants qui lui permet de repérer parmi les autres bruits ceux qui sont caractéristiques des drones.
Abattre les drones avec des lasers
Quant à « neutraliser » les drones, plusieurs sociétés ont développé des systèmes de protection basés sur des lasers, capables d’abattre des drones ou des missiles en plein vol. Les avantages des rayons lasers sont triples : ils se déplacent à la vitesse de la lumière et touchent donc quasi instantanément leur cible, ont une précision d’une dizaine de centimètres à plusieurs kilomètres de distance, et ont un coût de fonctionnement très peu élevé. L’US Navy a ainsi réussi à faire exploser un drone en mer en mai 2014, une opération plus difficile que sur terre en raison du mouvement des bateaux. Le Phalanx-Laser Weapon System permet de se passer des munitions traditionnelles, très coûteuses, et ne coûterait ainsi qu’un seul dollar par tir, le coût de l’électricité qu’il consomme.
Boeing, leader du domaine, a également conçu un laser fixé sur un véhicule de combat Avenger
. Le laser ne développe qu’une faible puissance mais a pu mettre à terre des drones de combat lors de phases d’essai en 2008, puis en 2009.
Le véhicule de combat avenger développé par Boeing
Si enfin, on voulait lutter contre les drones sans pour autant les faire exploser en vol, l’armée Russe a quant à elle développé un système de brouilleur antidrone, explique le site de presse Russe Ria Novosti. Le système baptisé Poroubchtchik bloque la transmission d'information entre le pilote et le drone, sans pour autant brouiller toutes les télécommunications environnantes. Le système détecte des communications sans fil ou des rayons radar en régime passif sans rien émettre lui-même. Il analyse la fréquence des canaux et émet un brouillage ciblé actif ou passif. Par ailleurs, le signal est bloqué dans une certaine direction sur une certaine fréquence sans affecter d'autres sources.
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