Dolce & Gabbana a rejeté toutes les offres et créé un trust
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\ 10h57
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"Nous avons rejeté toutes les offres d'achat; on peut avoir beaucoup d'argent mais à quoi cela sert-il si on n'est pas libre?", a dit Domenico Dolce lors d'un entretien publié jeudi par le quotidien Corriere della Sera.
Il n'a donné aucune précision sur les offres reçues par l'entreprise.
Dolce & Gabbana, qui n'est pas cotée, est l'un des dix premiers groupes de luxe italiens par le chiffre d'affaires, qui a atteint 1,3 milliard d'euros sur l'exercice annuel clos le 31 mars 2017.
Prié de dire qui hériterait du groupe, Stefano Gabbana a répondu, sans être plus précis: "Une fois mort, on est mort; je ne veux pas d'un designer japonais commence à dessiner du Dolce & Gabbana".
Le trust a pour but de sauvegarder les intérêts de l'un des deux stylistes dans le cas où il arriverait quelque chose à l'autre.
Un autre grand nom de la couture italienne, Giorgio Armani, avait dit en octobre qu'il prévoyait de transférer une partie des actions de la holding de contrôle de son empire du luxe à sa fondation afin de prévenir tout risque de prise de contrôle ou de démantèlement.
(Giulia Segreti; Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Marc Angrand)
