Divorce à l'américaine chez Technip FMC
Le mariage "entre égaux" du français Technip avec l’américain FMC Technologies n’aura pas tenu trois ans. Le temps de la passion. Le temps pour les Américains de prendre le contrôle. En janvier, à la veille du départ du président exécutif français Thierry Pilenko, il ne restait déjà plus que quatre ex-Technip au comité exécutif sur onze membres, et deux en juin dernier. Le temps surtout de finir l’intégration des activités sous-marines de Technip commencées dans une coentreprise, Forsys Subsea, en 2015. Le temps enfin de s’apercevoir que les synergies avec l’activité ingénierie et construction onshore et offshore, tant vantées lors de la fusion, n’existaient pas. Pire, ces deux activités se freineraient même l’une et l’autre. "Alors que l’activité subsea nécessite de s’endetter pour investir et développer ses activités industrielles, l’activité ingénierie construction, qui a besoin de garanties bancaires, est allergique à la dette", explique une source proche de l’entreprise.
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