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[Dieselgate] Une expertise met en cause le système de dépollution de Renault
L'institut supérieur de l'automobile et des transports (Isat) pointe du doigt les systèmes de dépollution de plusieurs véhicules Renault selon des informations du Monde révélées le 13 mai. L'expertise de l'Isat a été demandée par la justice française à la suite du dieselgate, scandale sur les émissions polluantes des véhicules diesel.
Avec
\ 10h30
Mis à jour 13 Mai 2019
Avec
Mis à jour
13 mai 2019
L'institut supérieur de l'automobile et des transports (Isat), à qui la justice a demandé des tests complémentaires avant de poursuivre la procédure engagée en France dans le cadre du dieselgate, met en cause les systèmes de dépollution de plusieurs véhicules Renault, rapporte lundi 13 mai Le Monde dans son édition en ligne.
Selon le journal, qui a eu accès au rapport de l'institut, l'Isat a conclu à "l'existence d'une modification des dispositifs de dépollution permettant l'adaptation à la procédure d'homologation de façon différente de conditions d'utilisation réelles" sur des véhicules Captur et Clio 4.
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Le rapport montre du doigt, comme la Commission dite Royal à l'été 2016, le choix d'une plage de température restreinte pour le fonctionnement optimal de la vanne EGR et le fait qu'il faille atteindre une certaine vitesse pour que le piège à NOx soit purgé.
Informations judiciaires ouvertes pour tromperie aggravée
Depuis le scandale de trucage des émissions de Volkswagen, en 2015, les réglages de tous les constructeurs sont montrés du doigt, tant les émissions d'oxydes d'azote (NOx) en conditions réelles de conduite ont eu tendance à dépasser largement les valeurs pour lesquelles les véhicules étaient homologués.
Le parquet de Paris a ouvert en 2016 et 2017 des informations judiciaires pour tromperie aggravée visant les dispositifs de gestion des émissions polluantes des véhicules diesel de Volkswagen, Renault, PSA et FiatChysler.
L'Isat a été chargée par les juges français de procéder à des tests pour compléter ceux de l'Union technique de l’automobile, du motocycle et du cycle (Utac) et l'Institut français du pétrole énergies nouvelles (Ifpen). Cité par le Monde, Renault a expliqué ne "pas pouvoir commenter un document auquel il n'a pas eu accès".
Avec Reuters (Bureau de Paris, Gilles Guillaume pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)
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