Deuxième vague d’actions solidaires pour Arkema
En plus des mesures solidaires qu’il a déjà prises pour lutter contre le coronavirus, le groupe Arkema va franchir une étape supplémentaire.
Pour commencer, le conseil d’administration a décidé de revoir à la baisse la proposition de dividende au titre de l’exercice 2019. Le montant est désormais fixé à 2,2 euros, soit 20% de moins que ce qui avait été prévu initialement (ou -12 % par rapport au dividende versé au titre de l’exercice 2018).
Thierry Le Hénaff, ainsi que les membres du comité exécutif, vont tous verser 15% de leur rémunération nette fixe, perçue au 2 trimestre 2020, sous forme de don à la Fondation de France dans le cadre de l’alliance « Tous unis contre le virus ». Le groupe précise que les autres dirigeants qui le souhaiteront sont invités à participer à cette initiative. Pour compléter ce montant, le groupe versera un équivalent de l’ensemble de ces dons à la Fondation de France.
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Un engagement personnel du président
Un effort supplémentaire sera consenti par Thierry Le Hénaff puisqu’il conservera ses conditions de rémunération fixes et variables, actuellement en vigueur, jusqu’au 1er janvier 2021. Pourtant, à l’occasion du renouvellement de son mandat du président-directeur général proposé au vote de l’Assemblée générale du 19 mai 2020, de nouvelles conditions devaient s’appliquer.
Ces mesures font directement écho à celles prises par le groupe Solvay qui avait annoncé le 9 avril la création d’un fond de solidarité, alimenté par 15% du salaire 2020 de la CEO, du comité exécutif et de l’équipe de direction élargie, et 50% du salaire du président du conseil d’administration. Dans le même temps, le groupe avait recommandé à tous ses actionnaires de reverser un tiers de leurs dividendes à ce fond.
Pas de recours au chômage partiel chez Arkema
Arkema a profité de ces annonces pour réaffirmer sa confiance dans sa capacité à bien résister à la crise économique liée au Covid-19. Une baisse significative de la demande mondiale est attendue au 2ème trimestre, mais Arkema est protégé par la relative diversité de ses marchés finaux. Pour cela, il dit « s’adapter aux impératifs de court terme en ajustant ses coûts et investissements, et en contrôlant strictement son besoin en fonds de roulement. » A ce titre, Arkema précise qu’il n’a pas l’intention de recourir aux dispositifs exceptionnels de soutien en trésorerie mis à disposition par l’Etat français et qu’il n’a pas fait appel au dispositif français de chômage partiel.