Deux succès et trois défis pour Christel Bories aux commandes d'Eramet
Passée l’euphorie des débuts, où Christel Bories présentait deux années de suite des résultats positifs – ce qui n’était pas arrivé depuis 2012 – la nouvelle patronne d'Eramet doit maintenant prouver sa compétence à adresser les défis qui l’attendent. Quitte à prendre des décisions difficiles.
Mis à jour
22 février 2019
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Fait. Christel Bories, PDG d’Eramet, a présenté le 21 février ses deuxièmes résultats depuis son arrivée à la tête d’Eramet. Et pour la deuxième fois, ils sont positifs, ce qui était loin d’être le cas avant son arrivée à la tête du groupe. Le dernier résultat net part du groupe positif datait de 2012, et il s’élevait à 8 millions d’euros. En 2018, Eramet a réalisé un résultat net de 53 millions d’euros (en baisse de 74% sur 2017) fortement pénalisé par les contre-performances de ses activités dans les alliages et le nickel. Le manganèse (Comilog) et les sables minéralisés (titane et zircon, Tizir) se portent en revanche très bien.
Faire repartir Eramet à l'offensive
Bien lancé. L’OPA menée sur son partenaire australien MDL dans Tizir, qui a abouti à la consolidation complète de l’activité dans le zircon et les sables titanifères, était un premier signe de l’optimisme retrouvé d’Eramet. L'intégration se passe bien et tant le zircon que le laitier de titane sont créateurs de valeur. Le groupe envisage désormais plusieurs investissements importants, pour lesquels la décision finale sera prise au printemps.
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