Desconduites de gaz plus sécurisées
Comment surveiller l'intégrité des conduites d'hydrocarbure en environnement hostile ? C'est une des questions soulevées par la fuite de gaz expérimentée par Total sur son gisement d'Elgin, aux conditions extrêmes (5 500 m de profondeur, 1 100 bars et 200°C). Les conduites dites intelligentes, qui embarquent de l'électronique pour une surveillance en continu, représentent un concept prometteur. Le projet SmartPipe de l'institut norvégien Sintef développe des capteurs communicants et sans fil, à parsemer dans les zones sensibles. L'entreprise britannique Silixa parie, elle, sur la fibre optique. Sa déformation renvoie des indications thermiques et acoustiques. « Elle relève simultanément des milliers de points », s'enthousiasme Mahmoud Farhadiroushan, directeur général de Silixa. Dans les deux cas, des démonstrateurs dans l'offshore devraient voir le jour en 2013 chez des partenaires industriels. Mais les principaux intéressés (Vallourec, Schlumberger, Total) restent discrets sur leur possible généralisation