Des salariés italiens de Fiat acceptent plus de flexibilité
ROME (Reuters) - Les ouvriers de l'usine Fiat de Pomigliano, près de Naples, ont voté à près des deux tiers en faveur d'un plan qui prévoit un accroissement de la flexibilité en échange d'investissements nécessaires pour maintenir le site ouvert.
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\ 08h09
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Les 4.642 salariés de l'usine étaient appelés à se prononcer sur une proposition du PDG de Fiat, Sergio Marchionne.
Le projet vise à accroître la productivité en introduisant davantage de flexibilité dans les horaires de travail, en limitant le droit de grève et en limitant certaines prestations, comme l'indemnisation des arrêts maladie.
En échange, Marchionne promet d'investir 700 millions d'euros pour moderniser l'usine de Pomigliano et y relocaliser la production de la prochaine version de la Fiat Panda, aujourd'hui fabriquée en Pologne.
Les implications de cette consultation dépassent le seul cadre du constructeur italien. Pour le ministre italien du Travail, Maurizio Sacconi, "ce vote change les relations industrielles en s'éloignant du conflit pour se rapprocher de la collaboration".
"La relance de l'usine Fiat de Pomigliano est une énorme opportunité pour la Campanie et tout le sud de l'Italie", a souligné le gouverneur de la région, Stefano Caldoro, parlant du "début d'une nouvelle phase".
Daniel Flynn, Henri-Pierre André pour le service français