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La Russie est fortement nucléarisée avec 32 réacteurs en production (58 en France). Après l’accident de Fukushima, le 11 mars dernier, les autorités publiques ont lancé un audit de ces installations. Le rapport d’étape, confidentiel, a été en partie révélé et médiatisé par l’ONG norvégienne Bellona. Il pointe 31 graves failles de sûreté qui pourraient conduire à des accidents aussi importants que la catastrophe de Tchernobyl en 1986.
En premier lieu, le document indique que de nombreuses installations ont été construites sans vérifier la sismicité de la région. Deuxièmement, en cas de séisme ou d’autres catastrophes naturelles, plusieurs réacteurs n’ont pas de systèmes d’arrêt automatique. C’est le cas en particulier des réacteurs RMBK, de 1000 MW de puissance, les mêmes que celui de la centrale de Tchernobyl. Plusieurs sont situés aux frontières norvégienne et finlandaise.
Troisièmement, certains bâtiments sont littéralement en train de s’effondrer. Le rapport parle de "signes d’affaissement et d’inclinaison progressifs, qui pourraient conduire à un défaut structurel". En plus de ces risques technologiques, le pays n’a pas de scénario de gestion d’accident et de crise.
Face à ce document alarmant, Erik Lahnstein, ministre norvégien des Affaires étrangères, a demandé que ce rapport soit envoyé en son intégralité à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Ile Reistad, chef ingénieur de l’Iinstitut des technologies de l’énergie en Norvège, parle de défaillances "qui n’ont jamais été mentionnées publiquement ou reportées au niveau international".
Le rapport Rosatom en téléchargement : doc PDF (70 ko)
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