Des perquisitions sur trois sites de Renault
Des perquisitions ont été effectuées sur trois sites de Renault pour procéder à un complément d'enquête aux tests réalisés par la commission technique mise en place par la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, dans le sillage de l'affaire Volkswagen, a indiqué le constructeur français.
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Mis à jour
14 janvier 2016
Renault a déclaré ce jeudi 14 janvier que des perquisitions avaient été effectuées sur trois de ses sites pour procéder à un complément d'enquête aux tests réalisés par la commission technique mise en place par la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, dans le sillage de l'affaire Volkswagen.
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"En parallèle, la DGCCRF (Direction générale de la Concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) a décidé de faire procéder à un complément d'investigation sur pièce et sur site, qui a vocation à valider définitivement les premiers éléments d'analyse réalisés par la Commission technique indépendante", dit le groupe dans un communiqué.
"Les tests en cours permettent d'anticiper des solutions d'amélioration pour les véhicules Renault qui sortiront des usines comme pour les véhicules en circulation, que le groupe Renault a décidé de présenter rapidement sous la forme d'un Plan Emissions de Renault, qui aura pour objectif de renforcer la performance énergétique de nos véhicules", ajoute-t-il.
Renault souligne que le ministère de l'Ecologie considère "que la procédure en cours ne mettrait pas en évidence la présence d'un logiciel truqueur équipant les véhicules Renault".
L'action Renault a décroché jeudi midi à la Bourse de Paris après l'annonce d'une "perquisition" des autorités françaises de la concurrence la semaine dernière sur plusieurs sites du constructeur automobile. Renault a confirmé que la DGCCRF s'était rendue sur le site technique de Lardy, au Technocentre et au siège du groupe à Boulogne-Billancourt.
Avec Reuters (Gilles Guillaume, édité par Jean-Michel Bélot)
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