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Déchirer l'étui plutôt que l'étiquette
\ 15h16
La société Interfas, filiale du groupe Firopa, qui opère le plus grand site français de production d’étiquettes à Louviers dans l’Eure, dispose d’une expérience de longue date dans le domaine de la pharmacie et de la santé. En vertu de la directive 2011/62/UE sur les médicaments falsifiés et du règlement délégué UE 2016/16 qui vient la compléter, la société s’intéresse aux dispositifs antieffraction ou « témoins d’intégrité », qui garantissent qu’un emballage n’a pas été préalablement ouvert. Ces dispositifs seront obligatoires en 2019 et s’ajouteront à l’apposition d’un numéro unique de série sur les boîtes de médicaments (sérialisation). C’est dans ce cadre réglementaire que la société française présente une nouvelle étiquette de sécurité qui a la particularité de ne pas se déchirer. En revanche, positionnée au niveau de la fermeture d’une boîte de médicaments, elle impose de déchirer l’emballage pour permettre au patient d’accéder à son traitement. Il est alors certain que l’emballage a été forcé et/ou ouvert. Le support choisi pour cette nouvelle étiquette est un poly-éthylène transparent et brillant qui est en outre recyclable. De ce fait, la boîte de médicament reste entièrement visible et toute l’information inscrite dessus est
conservée. En ce qui concerne la colle qui a été développée pour cette application, elle est conçue à base de résine acrylique et sa formulation a été modifiée pour renforcer sa tenue. Elle présente, par ailleurs, la particularité de migrer dans le vernis des étuis. Néanmoins, pour ce modèle d’étiquette, pas de produits catalogues.Yolande Le Penhuizic, responsable Marketing d’Interfas,explique que chaque modèle est conçu selon un cahier des charges défini par le client en fonction de ses besoins. En particulier, le format de l’étiquette, ainsi que la nature de la colle ou la quantité déposée, peuvent être discutés.
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