Dans la sécurité aérienne, "les risques sont d'ordre opérationnel", confie le président de l’Agence européenne AESA
Alors que la crise du Boeing 737 Max prend de l'ampleur, la digitalisation des avions constitue l’un des grands défis de la certification, pour Patrick Ky, le président de l’Agence européenne de la sécurité aérienne, l’Aesa, rencontré à la veille du Bourget par L'Usine Nouvelle. Mais les moyens manquent.
L'Usine Nouvelle - Peut-on encore améliorer la sécurité aérienne ?
Patrick Ky - L’année 2017 a été la plus sûre de toute l’histoire de l’aviation commerciale. En revanche, 252 morts sont à déplorer en 2018 et l’année 2019 n'a pas bien commencé du tout. Cela démontre d’une part que la sécurité aérienne ne doit jamais être considérée comme acquise, et qu’avec l’augmentation du trafic aérien on s’expose à davantage d’accidents. On a atteint un palier en termes de fiabilité des machines, les risques sont désormais d’ordre opérationnel.
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