Cycle de vie des équipements industriels : l'importance de la data
La maintenance des équipements industriels nécessite d'avoir une documentation pertinente, des informations à jour et des opérateurs compétents. Mais comment assurer cela à tout moment de leur cycle de vie, malgré des données hétérogènes, parfois non structurées, et issues de sources différentes ? Frédéric Valluet, directeur des solutions de MarkLogic, explique comment leur plate-forme peut assurer une continuité numérique.
Un manque d'informations peut compliquer la maintenance d'un équipement. Si une intervention se heurte à une difficulté inattendue – comme une pièce à remplacer n'étant plus produite – il faut accéder immédiatement aux bonnes données. Or de nombreuses sources entrent en jeu : documents de gestion du cycle de vie (PLM), fichiers CAO, documentation technique, comptes-rendus d'interventions, ou encore bilans de compétence des techniciens... « Afin d'éviter ce genre de problème, il faut assurer "une continuité numérique". Pour cela, il est possible de faire évoluer le système d'information vers une plate-forme de partage capable d'intégrer des données de structures et de formats hétérogènes », explique Frédéric Valluet, directeur des solutions chez MarkLogic.
Assurer la continuité numérique d'une pièce consiste à documenter son cycle de vie, de sa conception à son obsolescence. L'enjeu est aussi de contextualiser ces informations. Dans le cas d'une pièce à remplacer n'étant plus disponible, il faut trouver une pièce équivalente, et mettre à jour les informations correspondantes, en substituant notamment la nouvelle documentation technique à l'ancienne. « Chaque pièce est associée à tout un patrimoine de données », souligne Frédéric Valluet. « Il faut donc veiller à ce que cet ensemble d'informations reste fiable à tout moment. » Un document de PLM (Product Lifecycle Management), par exemple, est établi au début du cycle de vie d'un produit. Mais si les modifications de ce produit ne sont pas documentées, il est impossible de savoir si les informations contenues dans le document initial sont toujours valables.
ASSURER LA TRAÇABILITÉ DE L'INFORMATION
Dans leur démarche de mise en place de continuité numérique, les entreprises peuvent être limitées par leur système d'information, qui n'est pas toujours unifié. Parfois, les données ne sont tout simplement pas enregistrées. C’est le cas si les techniciens n'ont pas les moyens de partager leurs connaissances. Il est alors impossible de savoir si un type de défaillance a déjà été rencontré auparavant, si des pièces alternatives ont été utilisées sur un équipement, ou comment les obtenir. Si ces informations sont enregistrées, elles ne sont pas pour autant facilement accessibles. En effet, il peut s’agir de documents non structurés, comme le texte d'un compte-rendu d'intervention. De plus, toutes ces données peuvent être réparties dans des systèmes d'information multiples.
La plate-forme MarkLogic résout ces problèmes en étant capable d’incorporer tous types de données. « Sa mise en place consiste à établir des connexions avec les silos de données existants. On décrit au système les informations qui s'y trouvent, en y associant des mots clés », indique Frédéric Valluet. « Leur "ingestion" se fait ensuite de façon automatique. » Les données sont enrichies par le croisement des différentes sources existantes, ou l'ajout de précisions comme leur provenance ou l'historique des modifications. Cela permet de garantir la traçabilité de l'information. Ce système gère également les droits d'accès des différents utilisateurs : « Il est possible de partager uniquement certains éléments, tout en protégeant les parties les plus sensibles », continue Frédéric Valluet. « Cela est très utile lorsqu'il faut communiquer à des sous-traitants des information liées à la maintenance. Les précisions dévoilées peuvent ainsi être adaptées au niveau de confiance accordé au partenaire. »
UNE TECHNOLOGIE SÉMANTIQUE
Dans le cadre de la maintenance d’un équipement, ne pas disposer des bons documents est potentiellement dangereux. La mise en œuvre d’une continuité numérique et documentaire sécurise ces opérations et rend les opérateurs plus efficaces. Un technicien qui ne connaîtrait pas le matériel sur lequel il doit intervenir peut prendre connaissance de la configuration exacte de la machine en question, des interventions passées, et obtenir uniquement les éléments précis dont il a besoin parmi une documentation foisonnante. Les données issues de capteurs liés à la machine, comme la température de fonctionnement au cours des dernières heures, peuvent également être intégrées et communiquées. Avoir connaissance de ce contexte permet aussi de proposer de potentielles actions préventives, et ainsi optimiser les interventions.
En plus des données techniques, des informations concernant les ressources humaines peuvent elles aussi venir enrichir un système d'information basé sur la plate-forme MarkLogic. « Pour qu'une intervention soit bien faite, il faut mobiliser une personne ayant les bonnes compétences », note Frédéric Valluet. « Ce choix peut se fonder sur l'analyse de l'expérience des opérateurs, en fonction des interventions qu'ils ont déjà réalisées. Il est également possible de prendre en compte les bilans de compétences, s'ils sont intégrés à la plate-forme MarkLogic. »
La plate-forme étant basée sur une technologie sémantique, la forme des documents n'a pas d'importance : le système y cherche les informations pertinentes de la même façon qu'un moteur de recherche traditionnel. De plus, MarkLogic propose de façon native un fonctionnement multilingue. « Pour assurer la continuité numérique, résume Frédéric Valluet, nous sommes capables de lier et d’harmoniser l'ensemble des silos numériques d'une entreprise. »
Cette approche unique confère à la plate-forme MarkLogic une grande agilité. Une fois installée, les cas d'usage envisageables sont illimités.
Contenu proposé par MarkLogic.