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L'institut a dans le même temps confirmé le recul de 0,1% du produit intérieur brut (PIB) intervenu au deuxième trimestre après la hausse de 0,6% constatée au premier.
L'acquis de croissance pour 2016, à savoir l'évolution du PIB si l'activité stagnait au quatrième trimestre, reste à 1,1% au 30 septembre.
Le gouvernement a revu en baisse, à 1,4% contre 1,5% auparavant, sa prévision de croissance pour cette année à la lumière des chiffres décevants des deux derniers trimestres.
Mais cet objectif reste bien optimiste alors que l'Insee comme la Banque de France tablent chacun de leur côté sur un PIB en hausse de 0,4% au quatrième trimestre, ce qui limiterait la marque de l'ensemble de l'année à +1,2%, soit le même niveau qu'en 2015.
Par rapport aux premières données publiées fin octobre, l'Insee a revu en hausse la contribution à la croissance de la variation des stocks des entreprises (+0,7 point contre +0,6), de même que la contribution négative (-0,6 point contre -0,5) du commerce extérieur.
Celle de la demande intérieure finale est confirmée à +0,1 point, comme au deuxième trimestre.
Dans le détail, les dépenses de consommation des ménages, traditionnel moteur de l'économie française, ont bien stagné cet été pour le deuxième trimestre consécutif.
L'investissement global a progressé de 0,2% (0,3% en première estimation), l'accélération de l'investissement public (+1,1%) et de celui des ménages (+0,6% contre 0,8% précédemment annoncé) ayant permis de compenser un deuxième recul consécutif de l'investissement des entreprises (-0,4% après -0,2% au deuxième trimestre).
(Yann Le Guernigou)
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