Covid-19 : Sanofi valide la phase II de son vaccin
Le laboratoire français annonce des résultats positifs pour son candidat-vaccin développé avec GSK. Sanofi ambitionne le début d'un essai de phase III dans les prochaines semaines. En cas de résultats positifs, le vaccin pourrait offrir une solution supplémentaire pour les doses de rappel.
Sanofi a annoncé les résultats d’une étude de phase II menée auprès de 722 personnes en bonne santé. Des données positives, puisque le laboratoire communique sur le fait que « le candidat-vaccin a induit la production de concentrations élevées d’anticorps, comparables à celles induites par une infection naturelle, avec des concentrations plus élevées chez les adultes plus jeunes (18 à 59 ans) ».
Sanofi note, par ailleurs, qu’une seule dose a permis de générer une concentration élevée d’anticorps pour les personnes déjà infectées par le SARS-CoV-2. « Les résultats de notre étude de phase II confirment le rôle potentiel que pourrait jouer ce vaccin (…), d’autant plus que des variants du virus continuent d’émerger et que le besoin en vaccins efficaces et de rappel, pouvant être conservés à des températures normales, se fait de plus en plus sentir », a déclaré Thomas Triomphe, vice-président exécutif et responsable Monde de Sanofi Pasteur.
VOS INDICES
source
165 -2.37
Août 2023
PVC
Base 100 en décembre 2014
130.4 -0.08
Août 2023
Indice de prix de production de l'industrie française pour le marché français − CPF 20.1 − Produits chimiques de base, engrais, Produits azotés, plastiques, caoutchouc synthétique
Base 100 en 2015
97 =
Août 2023
Indice de prix de production de l'industrie française pour le marché français − CPF 21.20 − Préparations pharmaceutiques
Base 100 en 2015
Une approbation espérée avant la fin de l'année
Fort de ces résultats, Sanofi va démarrer une étude de phase III dans les prochaines semaines et prévoit de recruter plus de 35 000 participants. L’essai testera la dose de 10 µg, combinée à l’adjuvant développé par GSK. En parallèle, Sanofi et GSK vont évaluer l’intérêt d’administrer leur candidat-vaccin en dose de rappel, quel que soit le premier vaccin injecté (par exemple, après une première injection d'un vaccin à ARNm).
Le vaccin s'appuie sur une technologie de protéine recombinante associée à un adjuvant conçu par GSK. Il pourrait être autorisé au quatrième trimestre 2021.