[Covid-19] "Il ne faut pas sombrer dans le catastrophisme", conseille le PDG d’AsteelFlash
Face à la crise du Covid-19, AsteelFlash, premier sous-traitant électronique français avec 6 000 personnes, dont 800 en France, et 1 milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2019, parait en première ligne. Son PDG-fondateur, Gilles Benhamou, garde cependant la tête froide. Il pointe un discours ambiant psychotique et appelle politiques, médias et décideurs économiques à davantage de raison dans la communication pour éviter que cette crise sanitaire ne se transforme en une catastrophe économique. Il répond aux questions de L’Usine Nouvelle.
L’Usine Nouvelle.- Vous opérez dans l’électronique, un secteur particulièrement exposé aux conséquences du Covid-19. Quelle est la situation aujourd’hui chez AsteelFlash ?
Gilles Benhamou.- Tout va bien, et toutes nos usines tournent à plein régime. Nous avons fait confirmer par nos clients toutes les commandes jusqu’en mai prochain. Nous n’avons eu aucune annulation. Pour répondre à la demande, nous allons même travailler les week-ends. A ce jour, nous ne subissons pas d’impact significatif du Covid-19. Au pire des cas, l’impact sera de 10 millions de dollars sur le chiffre d’affaires de 230 à 240 millions de dollars du premier trimestre 2020.
Beaucoup de sous-traitants électroniques rencontrent des difficultés au point de mettre en place, comme chez Systech, le chômage technique. Comment expliquer votre résistance ?
[...]Cet article est réservé à nos abonnés L'Usine Nouvelle
Soutenez un journalisme d'expertise.