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Contre la loi El Khomri, deux tactiques syndicales différentes
CGT et Force ouvrière appellent au retrait de la loi El Khomri et à une journée de grève le 31 mars, tandis que CFDT, CFTC et CFE-CGC optent pour la négociation sur le contenu du texte.
Comme prévu, les syndicats réformistes font le pari de la réforme et les syndicats contestataires celui de la contestation… A l’issue des deux réunions que les syndicats ont tenues ce jeudi 3 mars, les positions sont divisées, reflétant deux attitudes divergentes habituelles.
Jeudi matin, la CFDT, la CFTC, l’UNSA et la CFE-CGC, suivis par la FAGE, une organisation étudiante, ont signé un texte commun appelant à une modification "en profondeur" du projet de loi sur le travail. Les lignes rouges sont connues : retrait de la barémisation des indemnités prud’homales, du pouvoir unilatéral de l’employeur dans les entreprises de moins de 50 salariés pour imposer des aménagements du temps de travail, apparition de droits nouveaux pour le compte personnel d’activité…
Si elles sont prêtes à négocier, ces organisations appellent à des rassemblements le samedi 12 mars partout en France, pour "faire pression sur le gouvernement" avant la réunion entre le premier ministre et les partenaires sociaux, le lundi 14 mars.
Appel au retrait du texte et à la grève
Jeudi après-midi, une autre réunion syndicale s’est tenue, réunissant les organisations qui ne veulent pas négocier le contenu de la loi, mais demandent son retrait. A l’issue de cette deuxième rencontre, Force ouvrière, la CGT, Solidaires et les organisations étudiantes et lycéennes Unef, UNL et FIDL, ont appelé à une journée de grève et de manifestation le jeudi 31 mars, contre une loi qui représente "une régression sociale" selon eux.
Cette journée s’ajoute à la mobilisation du 9 mars, lancée par les organisations de jeunesse et les différentes pétitions qui circulent sur internet, que soutiennent ces syndicats contestataires.
La CFE-CGC participera ou non aux grèves et manifestations du 31 mars en fonction des modifications apportées à la loi par le gouvernement.Tous se reverront le 18 mars, après la rencontre avec le premier ministre.
Toute la journée, le gouvernement a essayé de convaincre les jeunes qu’ils se trompaient en s’opposant à ce projet de loi. Pour la ministre du Travail Myriam El Khomri, "c’est absurde que les jeunes aient peur de cette loi. (…) Cette loi est faite pour que les jeunes puissent rentrer plus facilement sur le marché du travail." Mêmes éléments de langage dans la bouche du ministre de l’Economie, Emmanuel Macron : "Il faut que les jeunes comprennent que ce projet est bon pour eux", a-t-il déclaré au salon de l’Agriculture., proposant des "garanties données aux jeunes".
Pas sûr que ce soit très efficace. Premier test mercredi 9 mars.
Cécile Maillard
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