Continental confirme son projet de scission de son activité de transmission
Continental a confirmé le 22 octobre qu'il allait scinder intégralement sa division de transmission. L'équipementier automobile allemand renonce donc pour l'instant à l'introduction en Bourse de Vitesco Technologies.
Avec
\ 16h12
Mis à jour 23 Oct. 2019
Avec
Mis à jour
23 octobre 2019
Continental a annoncé mardi 22 octobre avoir renoncé à un projet d'introduction en Bourse partielle de sa division de transmission. L'équipementier automobile allemand prévoit désormais de scinder intégralement la division en vue d'une IPO ultérieure. Il avait déjà indiqué début septembre réfléchir à une telle hypothèse.
Conditions trop imprévisibles pour une IPO
Le directoire de l'équipementier automobile allemand a jugé que les conditions actuelles étaient trop imprévisibles pour lancer une introduction en Bourse partielle de Vitesco Technologies en 2020.
VOS INDICES
source
Le projet de scission de cette division va être soumis aux actionnaires lors de l'assemblée générale du 30 avril et pourrait ainsi être mis en oeuvre d'ici fin 2020, a précisé Continental.
"Pas de discussions" sur un éventuel rapprochement
Une fois indépendant, Vitesco pourrait plus facilement participer à un mouvement de consolidation alors que le secteur automobile s'efforce de basculer des moteurs à combustion vers des systèmes de transmission électrique.
"Il n'y a pas de discussions" en vue d'un rapprochement avec d'autres fabricants de systèmes de transmission, a cependant déclaré le directeur financier du groupe, Wolfgang Schäfer. Continental ne prévoit pas de scinder ou d'introduire en Bourse d'autres divisions, a-t-il ajouté.
Chiffre d'affaires consolidé pour Continental
Continental a aussi fait état mardi 22 octobre d'un chiffre d'affaires consolidé d'environ 11,1 milliards d'euros au troisième trimestre, en hausse de 2,9%, et d'une marge d'exploitation ajustée de 5,6% contre 7,1% en 2018.
L'équipementier allemand, qui a averti sur ses résultats 2019 en juillet, a décidé de comptabiliser une charge pour dépréciation d'actifs de 2,5 milliards d'euros, essentiellement liée à des acquisitions réalisées avant 2008, en raison du ralentissement attendu de la production automobile mondiale jusqu'en 2024.
Le titre a clôturé en hausse de 4,13% à la Bourse de Francfort, de loin la meilleure performance de l'indice du secteur automobile européen, qui a pris 0,78%.
Avec Reuters (Edward Taylor et Tom Sims; Bertrand Boucey pour le service français, édité par Jean-Michel Bélot)