Comment sauver les nouveaux projets français de renouvelables et accélérer les suivants
Alors que le texte de loi d’exception sur les renouvelables se fait attendre et que la sécurité d’approvisionnement en France n’est pas garantie cet hiver, le Syndicat des énergies renouvelables alerte sur le risque que nombre de projets solaires, hydrauliques et éoliens soient abandonnés, faute de rentabilité. Et pousse ses propositions.
Voter cet été, comme promis par Emmanuel Macron, une loi « d’urgence écologique » pour accélérer le développement des renouvelables en France ne va pas suffire. Le Syndicat des énergies renouvelables (SER) demande au gouvernement de prendre aussi des mesures d’urgence avant la trêve estivale pour garantir la sécurité d’approvisionnement des Français. À cause de l’envolée des prix de l’acier (+45% entre avril 2021 et avril 2022), du béton et des cellules photovoltaïques (+40% en un an), plus de 2 GW de projets solaires, plus de 5 TWh de capacités de production de biométhane, des projets éoliens et plusieurs centaines de mégawatts de petite hydroélectricité sont aujourd’hui en péril, alerte le SER. Ces projets ont obtenu une garantie de financement, mais la décision finale d’investissement n’a pas encore été prise. Avec l’inflation des prix, les opérateurs les construiraient à perte. Or, il y a urgence, les opérateurs ayant trois ans pour mettre en œuvre leurs projets.
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