Comment les campus des écoles d'ingénieurs françaises se réinventent
Si la crise sanitaire a favorisé le repli sur soi, certaines écoles d’ingénieurs innovent en créant des espaces décentralisés, virtuels ou proches du monde industriel. Reportage à Lille et Paris-Sénart.
«Essai longue durée en cours ! Ne pas éteindre, merci ! » Scotché sur un meuble métallique, le message rappelle l’importance de la manœuvre. Derrière une vitre en plexiglas, un robot dirigé par trois bras métalliques répète inlassablement les mêmes mouvements. Un test d’endurance pour cet automate, dont le rôle sera de trier des pièces. Avec le génie électrique, la mécanique vibratoire, les matériaux et procédés ou encore la mécanique des fluides, la robotique est l’une des expertises des quatre laboratoires de recherche du campus lillois de l’école d’ingénieur des Arts et Métiers.
Le directeur du campus, Philippe Degobert, accompagné des enseignants-chercheurs Richard Béarée et Anthony Quenehen, mène la visite de ce bâtiment en brique rouge aux faux airs de Poudlard, l’école de magie de la saga Harry Potter. Depuis quelques mois, une partie d’une halle de 100 mètres de longueur accueille l’Evolutive learning factory.
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