Comment le transport aérien compte atteindre la neutralité carbone en 2050
Les compagnies aériennes viennent de s’engager à atteindre la neutralité carbone en 2050. Pour y parvenir, le transport aérien plaide pour une dynamique internationale dépassant son simple périmètre.
Assurer la décarbonation du transport aérien. C’est l’intention de l'association du transport aérien international (IATA), qui s’est réunie lundi 4 septembre en assemblée générale à Boston (Etats-Unis). Pour contrer les critiques qui pleuvent sur le secteur et son empreinte carbone, l’association a frappé fort en annonçant un objectif clair : atteindre la neutralité carbone du secteur en 2050. Un horizon plus ambitieux encore que celui jusque-là officiel, d’une division par deux des émissions de CO2 en 2050, par rapport à celles de 2005.
Cet objectif commun entre 290 compagnies aériennes est fixé malgré les fortes turbulences générées par la pandémie mondiale de Covid-19. L'IATA estime que le transport aérien essuiera pour 51,8 milliards de dollars (45 milliards d’euros) de pertes en 2021, soit davantage que ce qui avait été estimé en avril dernier avec 47,7 milliards de dollars de pertes. Il faut dire que la demande – mesurée en kilomètres-passagers payants (RPK) – ne se situera cette année qu’à 40% du niveau de 2019, soit 2,3 milliards de passagers, et à 61% en 2022 avec 3,4 milliards de passagers attendus.
[...]Cet article est réservé à nos abonnés L'Usine Nouvelle
Soutenez un journalisme d'expertise.
SUR LE MÊME SUJET
- Safran et TotalEnergies s’allient pour faire décoller les carburants durables
- Quand Airbus explique pourquoi il ne pourra pas décarboner le transport aérien tout seul
- "Pas d’avion vert sans système industriel vert", estime Robert Nardini, responsable de l’ingénierie de production d’Airbus
- Hydrogène, données numériques, ailes volantes... A quoi ressemblera l'avion décarboné ?