Comment l’Allemagne a réduit de 20% sa dépendance au gaz russe en deux mois
Grâce notamment à l’augmentation des livraisons venues de Norvège et des Pays-Bas, la part des importations de gaz russe est passée de 55% à 35%. Mais le chemin est encore long pour se passer totalement de la Russie en matière de gaz naturel.
Selon les chiffres du dernier rapport d’avancement de la sécurité énergétique publié le 1er mai par le ministère de l’Economie et de la Protection du climat (BMWK), l’Allemagne est parvenue à réduire sa dépendance au gaz russe de 20% en deux mois. A la mi-avril, les approvisionnements provenaient à 35% de Russie, contre 55% avant le début de la guerre en Ukraine.
A en croire les statistiques de l’Agence fédérale des réseaux, cette diminution tient à l’arrêt quasi-complet des livraisons via le pipeline Yamal, passant par la Pologne, qui était déjà très minoritaire dans la fourniture de gaz, tandis que celles des gazoducs Nord Stream 1 et Net4Gas (par la République tchèque) montrent une légère inflexion. Dans le même temps, le pays dit avoir augmenté ses achats de gaz naturel en provenance de Norvège et des Pays-Bas, ainsi que les importations de gaz naturel liquéfié (GNL) « de manière significative ». Les chiffres n’ont cependant pas été précisés.
Quatre terminaux GNL au lieu de trois
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