Comment Île-de-France Mobilités déploie ses bus à hydrogène
Île-de-France Mobilités a annoncé son intention d’investir 48 millions d’euros pour acquérir jusqu’à 47 bus hydrogène standard d’ici 2026. Pour propulser cette nouvelle flotte, plusieurs projets de production d’hydrogène vont voir le jour dans la région.
Après le biométhane et l’électrique, place chez Île-de-France Mobilités (IDFM) à l’expérimentation d’une technologie encore immature mais promise à un grand avenir : l’hydrogène. Pour «accélérer la transition énergétique des bus dans l’ensemble de la région», l’autorité organisatrice des transports franciliens a annoncé mardi 12 juillet débloquer 48 millions d’euros pour acheter jusqu’à 47 bus hydrogène à partir de 2023.
L’acquisition va s'effectuer par l’intermédiaire de la Centrale d’achat du transport public. Elle s’inscrit dans le plan d’IDFM de renouveler sa flotte, composée de 10 500 bus et cars, par des véhicules électriques ou à propulsion bioGNV d'ici à 2029. «Mais nous restons attentifs aux nouvelles technologies et notamment l’hydrogène», indique IDFM à L’Usine Nouvelle. La première expérience d’IDFM avec la molécule H2 date de 2019. Depuis trois ans, IDFM teste en conditions réelles sept bus à hydrogène de la marque belge Van Hool sur deux lignes des Yvelines, entre Versailles et Jouy-en-Josas et entre Satory et Viroflay, pour «avoir des retours d’expérience, nous faire une opinion de cette technologie et nous préparer pour le jour où les producteurs d’énergie seront en mesure de produire de l’hydrogène vert, et en quantité», détaille IDFM. [...]
Cet article est réservé à nos abonnés L'Usine Nouvelle
Soutenez un journalisme d'expertise.