Comment Elisabeth Borne a reçu le rapport du GIEC sur les océans et la cryosphère
Rien n’arrêtera la fonte de glaciers ni la montée des océans. Il est néanmoins urgent d’agir pour limiter les dégâts et s’adapter, explique le dernier rapport spécial du Giec sur les océans et la cryosphère. Message reçu par Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique.
Comment pousser à agir d’urgence, plus vite et plus fort, contre le réchauffement climatique sans donner raisons aux collapsologues ? C’est à ce difficile exercice que se sont livrés les rapporteurs du dernier rapport spécial du groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) sur les océans et la cryosphère, nom donné aux régions gelées de notre planète, que Valérie Masson-Dermotte aimerait d’ailleurs voir entrer au dictionnaire.
Agir maintenant
Leur méthode ? Marteler que "les choix d’aujourd’hui sont décisifs" tout en soulignant tous les "avantages" qu’il y a à faire en sorte que le réchauffement planétaire soit aussi faible que possible, en présentant de nouvelles preuves. Et en commençant par rappeler que le problème ne concerne pas que les quatre millions de personnes établies dans l’Arctique et les 65 millions vivant dans de petits états insulaires en développement.
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