[Climato-éthique] Les revenus des taxes carbone explosent... Et ce n'est pas forcément une bonne nouvelle
L'Institut de l'économie pour le climat (I4CE) a publié le baromètre des comptes mondiaux du carbone 2022. Si les mécanismes de taxe carbone n’ont jamais été aussi nombreux et les revenus si élevés, les effets restent encore bien insuffisants pour avoir un impact sur le climat.
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La taxe carbone a le vent en poupe. Considérée par la plupart des économistes comme un mécanisme indispensable pour baisser les émissions de gaz à effet de serre dans le monde, elle se répand à travers la planète. Dans l’édition 2022 de ses comptes mondiaux du carbone, l'Institut de l'économie pour le climat (I4CE) recensait 68 mécanismes de tarification explicite du carbone (taxes ou quotas échangeables) à travers le monde. Le dernier-né de ces mécanismes est le marché carbone autrichien, lancé en juillet 2022.
Les juridictions (pays ou provinces, seuls ou à plusieurs) couvertes par ces mécanismes représentent plus de 70% du PIB mondial et couvrent, théoriquement, environ 55% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES). Mais certains secteurs ou populations peuvent être exonérés (totalement ou partiellement) de payer ce prix pour diverses raisons. Conséquence: seulement 20% des émissions anthropiques de GES sont couvertes par un prix du carbone, observe I4CE.
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