[Climato-éthique] L’hydrogène naturel, opportunité ou désastre écologique annoncé ?
Que s’est-il passé lors du premier congrès international de l’hydrogène naturel ? La conseillère scientifique de l’événement, le docteur Isabelle Moretti, nous l’a raconté. Passionnant et inquiétant à la fois.
Mis à jour
08 juin 2021
Il fallait s’y attendre. Avec le nouvel engouement pour l’hydrogène vert, vecteur énergétique indispensable à l‘électricité pour sortir des énergies fossiles, les regards allaient se porter sur le Mali. C’était le seul pays connu, jusqu’à peu, à disposer d’un puits d’hydrogène naturel de 1 500 m³/jour, pur à 96 %, que des riverains utilisent quelques heures par jour pour produire de l’électricité. L’idée n’était pas de l’exploiter à grande échelle, mais de comprendre les mécanismes géologiques et physiques à l’origine de cette réserve… pour savoir s’ils se produisaient ailleurs. Ce serait le cas notamment "en Russie, en Australie, aux États-Unis, au Brésil, en Turquie et en Afrique du Sud, au sus des rides médio océanique et au contexte ophiolitique comme la Nouvelle Calédonie où c’est connu depuis des dizaines d’années", explique le docteur Isabelle Moretti. Un marqueur de surface, quand il y a des sols, "ce sont les ronds de sorcières", explique l’ex-directrice scientifique d’Engie et membre de l'Académie des technologies, à la retraite mais qui poursuit des travaux sur l’hydrogène naturel à l’Université de Pau.
L'Australie en pointe
[...]Cet article est réservé à nos abonnés L'Usine Nouvelle
Soutenez un journalisme d'expertise.
VOS INDICES
source