Cinq raisons de profiter des fêtes pour les exportateurs français de blé tendre
Les embarquements de blé tendre en direction des pays tiers sont orientés à la hausse. La France bénéficie d’un positionnement prix favorable par rapport aux origines Mer Noire, et de la forte demande chinoise suite à la peste porcine.
L’année se termine bien pour les ventes à l’export de blé tendre français. Les prévisions d'export établies par France AgriMer vers l’Union européenne (8,359 millions de tonnes) ont certes été abaissées de 80 000 tonnes par rapport aux prévisions de novembre 2019, en raison d’un regain de compétitivité du maïs face au blé en alimentation animale, mais elles ont été relevées de 200 000 tonnes vers les pays tiers, à 12,2 Mt (soit une hausse prévue de 26,2% sur un an).
La première partie de la campagne débutée en juillet confirme cette tendance. Au 10 décembre 2019, 6,9 Mt de blé tendre ont été embarquées, dont 4,2 Mt vers les pays tiers et 2,7 Mt vers l’Union européenne (sur un objectif de 8,4 Mt pour la campagne totale). En 2018, à la même période, 4,4 Mt avaient été embarquées vers les pays tiers et 3,3 Mt vers l’Union européenne. Malgré cette légère baisse des volumes, voici cinq raisons de se réjouir pour les producteurs de blé français.
1. Une compétitivité prix affirmée [...]
Cet article est réservé à nos abonnés
Soutenez un journalisme d'expertise.