Cinq propositions pour que l'industrie française rattrape son retard dans le 4.0
Une étude menée par Accenture pour l'Alliance pour l'industrie du futur propose des pistes pour que l'industrie française rattrape son retard sur le 4.0. Au cœur des propositions, des baisses d’impôts pour favoriser les investissements et la consolidation d'une filière "solutions et machines intelligentes".
L’industrie du futur est encore trop peu présente dans le tissu industriel français. Tel est le constat dressé par une étude réalisée par le cabinet Accenture et présentée par l’Alliance industrie du futur, le Symop (le syndicat des machines de production) et le Gimelec (la fédération des technologies électriques et numériques) lundi 16 décembre, au siège du Medef à Paris.
Seulement 2% des entreprises interrogées dans cette étude* ont totalement déployé une solution digitale d’industrie 4.0. "La donnée préoccupante est que 30% des sondés sont totalement absents de l’industrie du futur, déplore Max Blanchet, directeur exécutif de Accenture Strategy. C’est inquiétant car cela polarise les entreprises, entre celles qui s’y mettent et les autres." Autre chiffre parlant : 81% des entreprises ne connaissent pas ou ne déploient pas de véhicules à guidage automatique, dits AGV, dans leurs usines.
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