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Christophe de Margerie, 40 ans au service de Total
Entré en 1974 chez Total, Christophe de Margerie a fait toute sa carrière dans le groupe jusqu’à en atteindre la plus haute marche. Charismatique, doté d’un franc-parler exceptionnel, "Big Moustache" incarnait son groupe de manière totale.
Ceux qui ont eu l’occasion de rencontrer Christophe de Margerie, le PDG de Total, s’en souviennent. L’homme affable, drôle, très drôle, au franc-parler percutant, n’avait pas peur de discuter de tous les sujets et à s’engager dans des digressions de très haut niveau. Parmi ses thêmes préférés, il y avait sa société bien sûr dont il a profondément modifié la structure ces dernières années, mais il y avait aussi l’économie française, la transition énergétique, des gains financiers de son groupe, le France-Bashing...
Christophe-Gabriel-Jean-Marie Jacquin de Margerie de son nom complet est né le 6 août 1951. Son diplôme de l'École supérieure de commerce de Paris en poche, il intègre le petit pétrolier Total en 1974... qui grossira jusqu’à devenir la cinquième major mondiale. Il aimait à rappeler qu’il avait choisi ce groupe "uniquement parce que c'était l'entreprise la plus proche de chez lui". Il y fera ses premières armes dans des fonctions syndicales.
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En 1995, il est nommé au poste de directeur général de Total Moyen-Orient, l'une des fonctions clés de la société. Fort de ses succès dans la région, il devient en 1999 directeur général pour l'exploration et la production et s’affiche de plus en plus en bras droit du PDG de l’époque Thierry Desmarets. En 2007, Christophe de Margerie devient directeur général du groupe, puis PDG en 2010. Son mandat, censé se terminer en 2015, devait être prolongé jusqu’en 2018 après un changement des statuts de l'entreprise.
Polémiques et engagements
Pendant toute ces années, Christophe de Margerie a toujours occupé le devant la scène pour défendre son groupe malgré le désamour du grand public. Il n'a reculé devant aucune polémique, n’hésitant pas à en provoquer de nouvelles, à l’occasion. Ainsi, il a défendu becs et ongles les gigantesques bénéfices de son groupe et les choix industriels difficiles comme la décision de fermeture de la raffinerie de Dunkerque, en 2010.
Il a aussi dû l’héritage des catastrophes comme l’explosion d’AZF ou la marée noire de l’Erika. Il provoquera un tollé en annonçant un prix du baril à deux euros du litre à l’avenir ou en menant une bataille pour le gaz de schiste en France (bataille à laquelle il renoncera en 2013 finalement). Chacune des auditions parlementaires de "Big Moustache", comme le surnommait ses salariés, donnait lieu à des échanges tendus. Malgré ces frictions, la compétence du grand patron est aujourd’hui unanimement reconnue par la classe industrielle et politique. Dans une interview à L’Usine Nouvelle en 2011, le PDG qui vantait les investissements du groupe et sa vision à long terme n’hésitait pas à lancer : "S’il y a un industriel en France, c’est Total".
Ludovic Dupin
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