Janvier voit les premiers départs volontaires de salariés de Renault. L’accord "de transformation des compétences" signé le 20 novembre 2020 entre la direction de Renault et trois de ses syndicats (CFDT, CFE-CGC, FO) acte la suppression, en France, de 2500 postes dans l’ingénierie et les fonctions support. Avec les 600 départs naturels de 2020, 1900 salariés, volontaires, ont jusqu’à fin septembre 2021 pour partir dans le cadre d’une rupture conventionnelle collective. Certains ont commencé à quitter l'entreprise, parfois sans retourner travailler au bureau après plusieurs semaines de confinement...
Mais l'accord de l'automne ne vise pas uniquement à réduire les coûts. "L’accord ajuste certes la ressource, mais il veille aussi, dans l’intérêt de l’entreprise et de ses salariés, à prendre soin de ceux qui restent", analyse le DRH France du groupe, Tristan Lormeau. Avec deux grands leviers : organiser mobilités et formations pour que ceux qui restent se tournent vers les métiers dont le groupe aura besoin à l’avenir, et "protéger ceux qui restent, en termes de charge de travail", selon le DRH.
Cartographie des compétences
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