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Chez EDF (comme ailleurs), un bon bilan ne suffit pas à sauver le patron
L'Elysée a confimé avoir choisi Jean-Bernard Lévy pour prendre les commandes d'EDF. Le microcosme s'étonne. A tort. Deux raisons au moins ont poussé le président à choisir la rupture plutôt que la continuité.
Mis à jour
15 octobre 2014
Un (bon) bilan ne sauve pas le patron ! Chez EDF, Henri Proglio l'a appris à ses dépens en voyant Jean-Bernard Lévy, l'actuel patron de Thales (A lire : Qui pour remplacer Levy chez Thales), le coiffer sur le fil pour lui succéder à la tête de l'électricien. L'ancien patron de Veolia avait pourtant pris soin de mettre en avant ses (bons) résultats durant ces derniers mois tout en soignant son influence, un domaine dans lequel il excelle.
Une occasion pour le président de la République de marquer son autorité
Mais, las, l'Elysée a décidé de ne pas le reconduire. Pour le président de la République, François Hollande, ce n'était plus l'homme de la situation. Deux raisons, au moins, ont conduit à prendre cette décision. La première, elle est politique. Malgré le soutien de Manuel Valls et de Ségolène Royal, le président ne pouvait maintenir ce patron emblématique de l'ère Sarkozy. Le reconduire aurait été un aveu d'impuissance pour François Hollande, une nouvelle preuve de son manque d'autorité, de son isolement. Symboliquement, il ne pouvait se le permettre.
VOS INDICES
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1.1796705 -7.48
Septembre 2022
Salaire ouvriers - Ensemble DE à RU
% sur dernier mois du trimestre précédent
129.6 +0.23
Septembre 2022
Indice mensuel du coût horaire du travail révisé - Salaires et charges - Tous salariés - Industrie manufacturière (NAF rév. 2 section C)
base 100 en décembre 2008
113 +0.89
Juillet 2022
Indice du coût du travail - Salaires et charges - Industrie (NAF rév. 2 sections B à E)
Base 100 en 2016
Un homme neuf pour guider EDF vers la transition énergétique
L'autre raison est peut être un peu plus managériale. Pour "délivrer" la loi de transition énergétique, le président pouvait-il compter sur Henri Proglio ? Lui qui, en son temps, a croisé le fer avec le gouvernement sur la fermeture de Fessenheim ou tenté de repousser l'objectif de réduire à 50% la part du nucléaire dans production d'électricité ? Visiblement, non. Le président a préféré confier à un homme neuf (ayant d'ailleurs une expérience presque vierge en matière énergétique) la conduite de projet de long terme.
Est-ce choquant de ne pas reconduire un patron qui a son bilan pour lui ? Pas forcément. Les défis de demain ne sont pas ceux du passé. Et, pour embarquer EDF dans le mouvement de la transition énergétique, il fallait sans doute lui trouver un nouveau leader. C'est chose fait avec Jean-Bernard Lévy.
Thibaut De Jaegher
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