CFM, un exemple de mariage réussi entre General Electric et une entreprise française
Alors que les discussions vont bon train entre General Electric et Alstom pour une reprise de la branche énergie du fleuron industriel français, le New York Times s'est intéressé à CFM international, la coentreprise créée en 1974 par GE et un autre français, Snecma (groupe Safran).
"Une prouesse de coopération industrielle transatlantique comme peu d'autres existent". Le quotidien américain New York Times s'est rendu au sein de l'usine du motoriste Snecma (groupe Safran) à Villaroche, près de Paris, afin de juger sur pièces d'un exemple de joint venture de l'américain General Electric avec une entreprise française.
La JV s'appelle CFM International, et elle est l'un des leaders mondiaux des moteurs aéronautiques depuis sa création par GE et Safran, en 1974. Quarante ans que les ingénieurs et techniciens de l'usine "marient" des coeurs de moteurs fabriqués aux Etats-Unis avec des turboréacteurs, turbines et compresseurs "made in France", raconte le reportage.
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Et si cette coentreprise franco-américaine intéresse de si près le journal new-yorkais, ce n'est pas tant pour son dernier produit, le populaire moteur Leap, que pour son habileté à prendre le "meilleur des deux mondes".
Le journal fait ainsi un parallèle avec les actuelles discussions menées par GE pour reprendre l'activité énergie du fleuron industriel français Alstom. Et cite le ministre de l'Economie Arnaud Montebourg, qui aurait confié, mi-mai, à des journalistes à quel point cette coentreprise, "qui dure depuis 40 ans, est extraordinaire".
A lire sur The New York Times : Exhibit A in G.E.’s Case for Alstom Deal
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